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Pour les retraités de l’Agirc-Arrco, l’année 2024 est bonne pour les finances. En effet, si de nombreux Français ne voient pas la récente réforme d’Emmanuel Macron comme une bonne nouvelle, d’autres se réjouissent des conséquences directes.
En effet, suite à cette réforme, l’Agirc-Arrco décide de supprimer le système du malus. Or, pour tous les seniors qui en pâtissaient, c’est évidemment une éclaircie en cette période de crise.
Retraite Agirc-Arrco : qu’est-ce que le malus ?
En 2019, le régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco introduit un malus pour inciter les assurés à repousser leur départ à la retraite. Ce dispositif réduit de 10 % la pension complémentaire pendant trois ans pour ceux qui prennent leur retraite dès l’obtention du taux plein. Pour éviter cette réduction, les assurés doivent travailler un an de plus, même s’ils remplissent toutes les conditions pour partir à la retraite.
Depuis 2019, 42 % des seniors subissent le malus. Autrement dit, nous parlons des personnes qui refusent de travailler plus longtemps. Elles acceptent donc de subir une perte temporaire de 10 % plutôt que d’allonger leur durée de travail.
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Mais aujourd’hui, ce malus n’existe plus. C’est une conséquence de la réforme des retraites qui rend le dispositif obsolète. En effet, suite à la réforme, la majorité des travailleurs va devoir travailler deux ans de plus.
Une bonne nouvelle pour des milliers de seniors
La suppression du malus apporte un grand soulagement aux adhérents de l’Agirc-Arrco. Près de 700 000 seniors ne subiront plus cette pénalisation de 10 % sur leur pension complémentaire. Désormais, ils pourront profiter pleinement de leur pension complémentaire sans cette sanction financière.
La première phase de suppression du malus a eu lieu en décembre 2023, ciblant les nouveaux retraités. La seconde phase, effective depuis le 1ᵉʳ avril 2024, concerne les anciens salariés partis à la retraite depuis le 1ᵉʳ décembre 2023.
En 2024, de nombreux seniors vont donc pouvoir enfin toucher la pension complémentaire correspondante aux points qu’ils ont depuis des années de travail.
Un impact direct sur les finances
La suppression du malus est évidemment une excellente nouvelle pour les seniors, car elle se traduit par une augmentation immédiate de leur pension. Pour certains, cette hausse pourrait atteindre plusieurs centaines d’euros par an.
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Par exemple, si un retraité doit logiquement toucher 500 euros par mois, avec le malus, il ne percevait que 450 euros. Suite à la suppression, il peut enfin toucher les 500 euros sur sa pension. Cela représente un gain de 50 euros par mois, soit 1 800 euros sur trois ans (durée moyenne du malus).
L’impact de cette mesure varie selon le montant de votre pension complémentaire. Mais, dans tous les cas, la pension que vous percevez est plus intéressante depuis la suppression du malus. Il s’agit d’une mesure importante qui améliore le pouvoir d’achat des seniors.
En outre, si le dispositif est obsolète, il faut également préciser qu’il ne rencontrait pas le succès espéré. L’Agirc-Arrco pensait sans doute qu’une immense majorité de retraités refuseraient de subir une perte de 10 %. Mais ce serait sous-estimer la fatigue qui s’installe après autant d’années de travail. Le malus prouve alors que les Français préfèrent arrêter quand ils le peuvent, quitte à perdre en pouvoir d’achat.
