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Les automobilistes ne cachent pas le fait que la connaissance des panneaux dépend de leur nombre. En effet, ils ont tendance à se souvenir des panneaux qu’ils croisent le plus souvent. Pour les autres, ils oublient malheureusement leur signification.
C’est évidemment une mauvaise chose. En effet, les panneaux sont d’une aide précieuse sur les routes. Grâce à eux, les automobilistes peuvent par exemple revoir leur conduite. Ils limitent les risques d’accidents et préviennent des dangers. Et si certains panneaux sont anciens, d’autres ont une durée de vie bien plus courte. C’est le cas de celui dont nous parlons aujourd’hui. Certains d’entre vous le connaissent peut-être.
Les automobilistes et la connaissance des panneaux
Avant de passer le permis de conduire, les futurs automobilistes doivent obligatoirement valider l’examen théorique. Alors, ils se plongent dans le Code de la route et découvrent ses règles et ses subtilités.
Pour valider l’examen, ils doivent répondre à des questions. Sur les 40 questions qu’ils reçoivent, il ne faut pas faire plus de cinq fautes. Sinon, les futurs automobilistes doivent le passer à nouveau jusqu’à l’obtenir.
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Quand ils découvrent le Code de la route, ils apprennent à reconnaître les panneaux. Mais dans de nombreux cas, une partie des connaissances tombent dans l’oubli. En outre, de nouveaux panneaux peuvent faire leur apparition.
Pour ces différentes raisons, nous encourageons tous les automobilistes à relire les règles du Code de la route. C’est indispensable pour ne pas être un danger pour soi-même ou pour les autres usagers de la route.
Un panneau que les automobilistes ne connaissent pas
Aujourd’hui, nous nous concentrons sur un panneau que peu d’automobilistes ont déjà croisé. Il s’agit du panneau CE51. Ce panneau énigmatique est carré, avec un fond blanc et une bordure bleue. À l’intérieur, un camion noir et une feuille verte sont représentés. Mais que signifie-t-il ?
Ce panneau est en lien direct avec l’écotaxe sur les transports de marchandises. Il signalait les points de distribution où les conducteurs de poids lourds pouvaient retirer un équipement électronique embarqué, appelé Pass Ecomouv, nécessaire pour le prélèvement de l’écotaxe.
Ce dispositif aurait été obligatoire si le système avait été pleinement mis en œuvre. Comme le signalent nos confrères de Démotivateur, « Il existait 420 points de distribution, parsemés stratégiquement aux abords des frontières, le long des autoroutes et dans les zones à fort trafic de poids-lourds« . Ce panneau servait alors à guider les routiers vers des bornes automatiques afin de respecter l’écotaxe.
Un panneau qui n’existe plus
Si nous utilisons le conditionnel, c’est pour une raison toute simple. En effet, ce panneau apparaît le 31 décembre 2012, mais disparaît moins de deux ans plus tard, en 2014. Vous comprenez mieux pourquoi les automobilistes ignorent presque tout de lui.
En effet, la taxe poids lourds rencontrait une vive opposition, notamment en Bretagne, où le mouvement des « Bonnets rouges » menait des actions de sabotage contre les portiques écotaxes. Ces actions ont finalement conduit le gouvernement à abandonner la mesure, sous la direction de la ministre de l’Écologie de l’époque, Ségolène Royal, en septembre 2014.
Alors, aujourd’hui, le panneau CE51 reste un vestige de ce projet avorté, sans utilité pratique, mais toujours présent dans la réglementation. Les automobilistes qui le croisent sauront alors qu’il ne leur apporte aucune information concernant leur conduite ou de possibles dangers sur la route.
Source : Demotivateur
