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L’enseigne Decathlon est-elle dans la tourmente ? Les consommateurs se posent la question, eux qui assistent à la fermeture de plusieurs magasins, un peu partout en France. Par conséquent, ils craignent de voir l’entreprise disparaître.
Qu’ils se rassurent, Decathlon ne va pas disparaître. Mais, en effet, pour assurer son développement pérenne, l’entreprise doit prendre des décisions. Et ces décisions peuvent être très difficiles, comme c’est le cas aujourd’hui. Voyons ensemble les dernières informations à connaître.
Une décision difficile pour l’entreprise Decathlon
L’entreprise Decathlon a déjà fermé plusieurs magasins, un peu partout en France. Pour les salariés, ce n’est pas une surprise. Ce sont les magasins les moins rentables qui ferment leurs portes. Mais aujourd’hui, ce n’est pas de la fermeture d’un magasin dont nous parlons.
Non, nous abordons la question de la fermeture du seul entrepôt logistique de Decathlon qui se trouve en Belgique. Ce dernier devrait disparaître avant la fin de l’année.
Cette initiative s’inscrit dans un contexte économique marqué par une incertitude généralisée, où même les mastodontes du commerce ne sont pas à l’abri des difficultés. En effet, la crise actuelle pèse sur toutes les entreprises, obligeant certaines à prendre des mesures drastiques pour assurer leur survie.
Les explications de Decathlon
Decathlon, en tant que leader français des articles de sport et de loisirs, justifie cette décision par la nécessité d’adapter son réseau logistique européen aux nouvelles tendances de consommation, notamment la croissance des achats en ligne.
Ainsi, le projet de fermeture de l’entrepôt belge à Willebroek entraînera la suppression de 132 postes en CDI. Parallèlement, le groupe prévoit de réduire le nombre de ses entrepôts de distribution en Europe. Il devrait en compter 38 d’ici fin 2025, au lieu de 42 actuellement.
Cette restructuration, bien qu’indispensable selon Decathlon, n’est pas sans conséquences sociales. Actuellement, sur les 163 salariés en CDI du site belge, seuls 31 conserveront leur emploi. Toutefois, le groupe s’engage à prioriser l’offre de nouveaux postes au sein de l’entreprise pour éviter des licenciements massifs.
Malgré les assurances données par Louise Chekroun, une responsable de Decathlon Belgique, les représentants syndicaux expriment leur inquiétude quant à l’impact social de cette décision sur les familles.
À voir Decathlon dans la tourmente suite à cette pétition massive, « Un commerce cruel »
Un acteur majeur en France et en Europe
Le contexte économique est tel que de nombreux salariés craignent de voir disparaître les entreprises dans lesquelles ils travaillent. Même les plus grandes enseignes ne sont pas à l’abri de grosses difficultés financières.
Avec 33 magasins en Belgique et près de 2 800 employés dans le pays, Decathlon est un acteur majeur depuis son implantation en 1997. Cette réorganisation logistique vise à garantir une meilleure efficacité opérationnelle tout en s’adaptant aux habitudes des clients.
Alors, cette transition est indispensable pour assurer la survie de Decathlon. Mais l’entreprise veut faire en sorte de rassurer les salariés. Et surtout, elle veut limiter au maximum les licenciements. C’est pourquoi elle s’engage à consulter les représentants syndicaux pour trouver des solutions équitables.
On rappelle que l’enseigne se trouve dans 70 pays et compte aujourd’hui 1 700 magasins. Le but est donc de trouver une autre place à un salarié dès que son travail n’entre plus dans la logique de l’entreprise.