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Automobilistes : attention où vous vous garez, l’amende salée peut monter jusqu’à 375 euros

Les automobilistes n'ont pas le droit de se garer sur la première place de stationnement qu'ils trouvent. Ils doivent respecter les règles.

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Pour se garer, les automobilistes peuvent profiter des stationnements gratuits ou payants. Certains sont dans des parkings, d’autres dans la rue. Mais dans tous les cas, il est essentiel de respecter les règles élémentaires du Code de la route. 

Par conséquent, les conducteurs ne peuvent pas se garer où ils le souhaitent. Ce n’est pas parce qu’une place de stationnement est libre qu’elle est pour autant disponible pour tout le monde. La loi prévoit donc des sanctions pour ceux qui décident de se garer à des emplacements qui sont déjà réservés.

Les automobilistes ne peuvent pas se garer partout

Souvent, on entend des automobilistes dire qu’ils peuvent se garer sur une place de livraison le week-end ou les jours fériés. Mais c’est évidemment faux. Elles donnent pourtant envie, elles qui sont souvent libres. Mais elles ne sont pas disponibles, malheureusement. C’est exactement la même situation avec les places pour les personnes handicapées. 

Ces dernières sont une nécessité pour garantir l’accessibilité et l’autonomie des personnes en situation de handicap. Toutefois, il arrive que des automobilistes qui ne souffrent d’aucun handicap occupent abusivement ces emplacements. Ces infractions ne sont pas sans conséquences et les sanctions peuvent être sévères.

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On comprend pourquoi ces places sont si intéressantes. En effet, on les retrouve généralement à proximité des entrées des lieux publics et privés. Elles offrent un accès plus aisé pour les personnes ayant des difficultés de mobilité. Elles sont signalées par un panneau vertical et un marquage au sol spécifique, généralement une icône de fauteuil roulant de couleur bleue.

Les automobilistes doivent respecter les conditions 

Pour se stationner légalement sur ces emplacements, le conducteur ou un passager du véhicule doit être titulaire d’une carte de stationnement pour personnes handicapées (carte mobilité inclusion mention stationnement, par exemple).

Cette carte doit se trouver de manière visible sur le tableau de bord. En cas de contrôle, les agents de l’ASVP peuvent voir si les automobilistes respectent les règles, ou non.

Plusieurs sanctions existent pour les automobilistes qui ne respectent pas les lois. D’abord, une amende de 135 euros qui peut monter jusqu’à 375 euros en cas de majoration. Ensuite, les automobilistes peuvent, dans certains cas, retrouver leur véhicule à la fourrière.

En cas de récidive, l’amende grimpe à 1 500 euros pour les automobilistes. Elle est de 3 000 euros si la récidive a lieu la même année. Ces amendes importantes montrent à quel point cette infraction est difficile à vivre pour ceux qui en pâtissent.

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Un impact social dans l’irrespect de cette règle

Au-delà des sanctions pécuniaires, occuper indûment une place pour les personnes handicapées a un impact social non négligeable. Cela peut causer des désagréments considérables pour les personnes en situation de handicap. En effet, elles se retrouvent privées d’un droit essentiel à leur mobilité et à leur insertion dans la société.

Le respect de ces normes contribue à une société plus inclusive et empathique. On compte sur les automobilistes, avant même le respect des lois, sur une courtoisie naturelle envers les personnes en situation de handicap. Et si cela ne suffit pas, les sanctions sont là pour punir ceux qui ne respectent pas les règles.

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