Vous êtes ici :   Accueil   >   Tendance   >   Retraite : les conditions pour bénéficier d’un départ anticipé et partir plus tôt

Retraite : les conditions pour bénéficier d’un départ anticipé et partir plus tôt

Face à la hausse progressive du départ à la retraite, le départ anticipé représente un sujet intéressant. Découvrez ce dispositif et comment en bénéficier.

Montrer le sommaire Cacher le sommaire

La France fait face à une hausse progressive de l’âge de départ à la retraite, prévue pour atteindre 64 ans en 2030. La retraite anticipée devient alors une option attrayante pour ceux qui souhaitent ou doivent cesser leur activité professionnelle plus tôt.

Que vous soyez dans le secteur privé, indépendant ou fonctionnaire, il est essentiel de comprendre cette possibilité. Découvrez comment elle peut affecter le planning de votre fin de carrière.

L’âge de départ légale à la retraite

Le dispositif français de retraite établit un âge légal de départ, actuellement en phase d’augmentation. Effective en 2030, l’âge de départ passera ainsi de 62 à 64 ans. Pour prétendre à une pension complète, il est donc impératif d’avoir atteint cet âge et de justifier du nombre de trimestres nécessaires.

Néanmoins, il est possible d’obtenir une retraite à taux plein en prolongeant l’activité professionnelle jusqu’à 67 ans. Et ce, indépendamment des trimestres accumulés.

À voir 1 retraité sur 7 ne touche pas la pension qu’il devrait recevoir chaque mois, et ils perdent gros

Dans toute cette réforme, vous pouvez bénéficier d’un départ anticipé dans des cas spécifiques autorisés par la législation.

La retraite anticipée : quelques confusions

Le concept de la retraite anticipée autorise aux salariés de raccrocher les gants plus tôt. Mais en même temps, le concerné pourra préserver ses droits, malgré ce départ prématuré.

Toutefois, ce dispositif est souvent source de confusions. Il convient alors de le distinguer de deux autres cas de dérogations. D’abord, il y a la retraite prise sans satisfaire aux exigences réglementaires. Celle-ci peut conduire à une suspension des droits jusqu’à l’âge de retraite statutaire.

Par ailleurs, il existe ce qu’on appelle la préretraite. Ce dispositif représente une mesure négociée entre employeur et employé. Il permet en fait un revenu substitutif en contrepartie d’une réduction ou cessation anticipée de l’activité professionnelle.

Quel âge pour une retraite anticipée ?

La retraite anticipée, envisageable sous certaines conditions, ne peut être effective avant 58 ans, seuil fixé au 1er septembre 2023. Pour y prétendre, l’assuré doit avoir versé les contributions nécessaires pour un nombre de trimestres garantissant une pension à taux plein.

À voir Retraite : certains seniors vont toucher une augmentation exceptionnelle d’ici septembre

En outre, le demandeur doit avoir cotisé de 5 trimestres en début de carrière. Par contre, pour les individus nés en fin d’année, 4 trimestres peuvent suffire.

Les exigences en termes de durée d’assurance fluctuent en fonction de l’année de naissance et de l’âge de début d’activité professionnelle.

Un éventail d’options selon les profils

La retraite anticipée concerne uniquement quelques catégories d’assurés représentant des critères spécifiques. Ces conditions peuvent être une longévité de carrière, un handicap ou l’exercice d’un métier considéré comme pénible.

Depuis le 1er septembre 2023, ceux qui ont entamé leur vie professionnelle de manière précoce auront la possibilité de partir en retraite anticipée. Pour cela, il faut voir débuté son activité avant l’âge de 16, 18, 20 ou 21 ans. Le concerné doit aussi avoir cumulé un nombre déterminé de trimestres de cotisation, notamment avant ces âges respectifs.

Pour le départ anticipé en raison d’un handicap, l’âge autorisé varie en fonction du degré d’invalidité ou de handicap. Enfin, le départ pour raison de pénibilité est exclusivement accessible aux salariés :

– du régime général ;
non titulaires de la fonction publique rattachés au régime général ;
– du secteur agricole affiliés à la Mutualité sociale agricole (MSA) ;
– ou aux exploitants agricoles et non-salariés du secteur agricole également affiliés à la MSA.

Vous aimez ? Partagez !