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Depuis leur mise en place, un bon nombre de Français ne connaissent toujours pas les aides familiales. Pourtant, elles peuvent couvrir de nombreux postes dans leur budget mensuel. Mais alors, ceux qui viennent de s’en rendre compte peuvent-ils espérer obtenir un remboursement ? D’après les textes oui, mais il faudra quand même respecter certaines conditions !
Le cas des retards dans la demande des aides familiales
Il existe de nombreux événements qui peuvent survenir dans la vie d’un ménage. Des situations qui donnent lieu à des coûts non négligeables. Entre autres, on recense la naissance, le décès, la rentrée scolaire, le déménagement et bien d’autres. Pour les aider à y faire face, le gouvernement leur offre alors les aides familiales.
Malgré la diffusion des informations relatives aux aides familiales sur les différentes plateformes, certaines personnes ne les connaissent toujours pas. On parle alors de non-recours, qui constitue un manque à gagner énorme dans les caisses de l’État. Ceux qui viennent de les découvrir se demandent si ces prestations possèdent un effet rétroactif.
Si un ménage demande les aides familiales deux ans après la période réelle d’obtention, alors l’effet rétroactif s’applique. Bien sûr, cela doit se faire dans le respect de certaines conditions. La première consiste à mettre sur pied un dossier de demande en bonne et due forme.
Dans les faits, les autorités versent les aides familiales dès le premier mois après le respect des critères d’éligibilité. Cela inclut les montants qu’ils auraient dû obtenir auparavant. Le tout, c’est de s’informer sur ses droits et ce qu’il faut faire pour les revendiquer.
Des exceptions qui confirment la règle
Parmi les aides familiales les plus populaires, on recense la Prestation d’accueil du jeune enfant ou Paje. On a aussi l’allocation de rentrée scolaire ou ARS et bien d’autres. Tous ceux qui les demandent peuvent bénéficier de l’effet rétroactif. Une précieuse somme qui pourrait combler un bon nombre de leurs besoins.
Malgré cela, il existe des aides familiales qui ne remboursent pas les montants précédents. C’est notamment le cas de l’Allocation journalière de présence parentale ou AJPP. Il en va de même pour le complément de libre choix du mode de garde ou CMG.
Concernant le CMG, plus particulièrement, le versement se fait au début du mois qui précède la validation de la demande. En termes clairs, la règle de rétroactivité de cette aide familiale ne prend pas effet. Néanmoins, il existe une exception où on peut réclamer cette prestation !
Si un deuxième enfant naît dans la famille, alors le ménage a droit au CMG. Et là, le foyer bénéficie de la rétroactivité de cette aide familiale. Les autorités versent le montant dès le mois suivant la validation du dossier. L’AEEH ou Allocation d’éducation de l’enfant handicapé figure aussi dans le même cas de figure.
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Des non-recours astronomiques concernant les aides familiales
En ce moment, malgré les efforts du gouvernement, de nombreuses personnes ne demandent toujours pas les prestations sociales. Le portail aide-social.fr recense près de 800 aides familiales méconnues des français. Pour certaines d’entre elles, le taux de non-recours atteint les 30 % et 40 %.
Toujours d’après cette plateforme : « une complémentaire santé solidaire, une mutuelle gratuite, où on frôle […] les 50 % de non-recours ». Pourtant, si les autorités trouvent une solution pérenne, alors ces aides familiales pourraient régler de nombreux problèmes. Cela concerne surtout le niveau de vie en France.