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L’État français n’oublie pas les personnes qui souffrent d’un handicap, que ce dernier soit temporaire ou permanent. Il existe, par conséquent, des aides et des soutiens pour faire en sorte que ces citoyens puissent s’en sortir. Toute personne doit pouvoir vivre dignement. Et si cela doit passer par le versement d’aides, alors il ne faut pas se priver. Surtout, il n’y a pas que l’AAH pour ces personnes.
On se propose, dans cet article, de revenir sur les différentes aides disponibles. Des aides qui rendent la vie plus agréable pour toutes les personnes qu’elles concernent.
L’AAH n’est pas la seule option
Avant d’aborder la question de l’AAH, sans doute l’aide la plus connue, parlons d’un cas de figure particulier. Celui des accidents de travail et des maladies professionnelles. Les victimes de ces cas de figure peuvent toucher une rente d’incapacité permanente. Mais pour prétendre à cette rente, il faut justifier d’un taux d’incapacité permanente (IPP).
Le montant de la rente dépend du taux d’IPP. Si celui-ci est inférieur à 10 %, vous percevrez une indemnité en capital pouvant aller de 443,98 € à 4 439 €, selon le taux d’incapacité. En revanche, si le taux d’IPP est de 10 % ou plus, vous bénéficierez d’une rente viagère. Le calcul de cette dernière se fait sur la base de votre salaire annuel multiplié par le taux d’incapacité.
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Pour obtenir cette rente, vous devez déclarer l’accident du travail ou la maladie professionnelle, et sachez que l’indemnisation peut être augmentée en cas de faute grave de l’employeur.
Pour faciliter vos déplacements, notamment en véhicule ou dans les transports en commun, vous pouvez également demander la carte mobilité inclusion (CMI) stationnement, invalidité ou priorité auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). Il n’y a pas que l’AAH qui vient en aide aux Français.
L’AAH, l’aide de référence pour les personnes handicapées
L’AAH, ou allocation aux adultes handicapés, concerne les personnes en situation de handicap âgées de 20 ans ou plus (ou 16 ans sous certaines conditions). Pour prétendre à cette allocation, il faut avoir un taux d’incapacité d’au moins 80 %, ou situé entre 50 et 79 % avec des difficultés pour travailler, et avoir des revenus inférieurs à un certain plafond.
Le montant maximum de l’AAH s’élève à 1 016,05 € par mois. Pour faire une demande, il faut vous adresser à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).
L’AAH est une aide d’autant plus intéressante qu’elle profite d’une réforme intéressante depuis novembre 2023. À présent, la Caf et la MSA ne prennent en compte les revenus du conjoint que si ces derniers permettent un versement plus intéressant pour le bénéficiaire. Si ce n’est pas le cas, les organismes ne tiennent compte que des ressources de celui qui touche l’AAH.
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N’oubliez pas la PCH
Maintenant que nous avons parlé de la fameuse AAH, voyons de plus près la PCH, Prestation de Compensation du Handicap. La PCH s’adresse aux personnes en situation de handicap âgées de moins de 60 ans lors de la première demande.
Alors, pour en bénéficier, il faut avoir des difficultés à réaliser certaines activités recensées dans le référentiel d’accès à la PCH. Son montant dépend de vos ressources et peut couvrir jusqu’à 100 % des montants par type d’aide si vos ressources ne dépassent pas un certain plafond.