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Aujourd’hui encore, l’huile d’olive trône en tant que joyau de la gastronomie. Un héritage culinaire qui exige discernement et finesse lors de sa sélection. L’achat de cette essence culinaire ne se résume pas à une simple formalité. En effet, il requiert une connaissance approfondie et une vigilance constante.
Pour naviguer dans cet univers complexe, il est impératif de se munir de critères précis et de s’informer de manière éclairée. Ce geste évitera les pièges des appellations trompeuses. Cela va ainsi vous permettre de repousser les produits de basse qualité qui n’ont pas leur place dans nos cuisines raffinées.
Étiquetage de l’huile d’olive : les Impératifs
L’exactitude de l’étiquetage par les embouteilleurs et les négociants revêt une importance capitale. En effet, elle garantit au consommateur une parfaite connaissance de son achat. Chaque bouteille d’huile d’olive doit clairement afficher sa catégorie et une description précise.
D’abord, il y a ce qu’on appelle l’Huile d’olive extra vierge. Cette dénomination fait référence à un produit de première qualité. On l’a extrait directement des olives et exclusivement par des procédés mécaniques.
L’Huile d’olive vierge, elle, est celle obtenue directement des olives et uniquement par des moyens mécaniques. Enfin, il y a l’Huile d’olive tout court. Il s’agit de composée d’huiles d’olive raffinées et d’huiles obtenues directement des olives.
L’acidité, indicateur de qualité de l’huile d’olive
La classification des huiles d’olive repose aussi sur leur acidité. Cette acidité se révèle comme un indicateur de qualité allant de la plus élevée à la plus basse.
L’extra vierge se distingue par une acidité inférieure à 0,80 %. L’huile d’olive vierge présente une acidité entre 0,81 % et 2 %. Quant à la catégorie vierge ordinaire, elle affiche une acidité inférieure ou égale à 3,30 %. Enfin, il y a l’huile d’olive lampante, trop acide pour une consommation sans raffinage.
En outre, lors de la dégustation, une huile de qualité doit provoquer une légère sensation de picotement dans la gorge. Cet effet signifie en fait une forte concentration en polyphénols. Ces pigments végétaux, transférés de l’olive à l’huile durant l’extraction, possèdent des propriétés antioxydantes bénéfiques pour la santé.
D’autres critères à considérer
Enfin, l’origine, l’année de récolte et la date de péremption sont autant d’indicateurs cruciaux. Contrairement au vin, l’huile d’olive ne se bonifie pas avec le temps. Ainsi, une consommation rapprochée de la récolte garantit une fraîcheur et une qualité optimales.
Bien que certains producteurs mentionnent ces informations sur l’étiquette, le millésime reste systématiquement identifiable via le numéro de lot inscrit sur la bouteille.
Choisissez aussi des bouteilles opaques, idéalement en verre. La raison ? Pour préserver l’huile de l’exposition à la lumière, à l’air et à la chaleur. Ce sont en effet des facteurs altérant sa composition et ses qualités organoleptiques.
Méfiez-vous des produits étiquetés uniquement comme « vierge » ou « huile d’olive », sans précisions supplémentaires. De même, les appellations « douce » ou « intense », ou les mélanges avec d’autres huiles, telles que l’huile de tournesol, sont à éviter.
Enfin, pour une qualité irréprochable, privilégiez une huile pressée à froid. Pour ce type d’huile, le procédé garantit que la température n’excède pas 27 °C durant la compression et l’extraction. Ce qui préserve ainsi les propriétés intrinsèques de l’huile et permet ainsi une expression plus fidèle de ses caractéristiques.