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AAH : voici comment le plafond maximum à ne pas dépasser est calculé pour toucher l’aide

Pour bénéficier de l’AAH, les allocataires doivent respecter plusieurs conditions. Parmi les critères à remplir se trouve le plafond de revenu.

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L’Allocation aux Adultes handicapés (AAH) représente un soutien financier essentiel pour les personnes en situation de handicap. La réforme récente de cette aide sociale marque un tournant significatif dans la politique sociale du pays. Découvrez le seuil de revenus à ne pas dépasser pour en bénéficier.

Réforme de l’AAH

Dans un élan de solidarité envers les citoyens les plus vulnérables, le gouvernement a annoncé une augmentation notable de l’AAH. Une hausse effective depuis le 1er avril 2024.

Cette mesure, elle, s’inscrit dans la continuité des efforts pour améliorer les conditions de vie des personnes en situation de handicap. Cette revalorisation porte ainsi le montant de l’AAH à 971,37 euros, marquant une hausse de 4,6 %.

L’AAH, pilier central du dispositif de soutien social, tenait compte autrefois des revenus du conjoint du bénéficiaire. Toutefois, dans une démarche visant à renforcer l’autonomie financière des personnes handicapées, son calcul a connu une révision.

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L’AAH déconjugalisée

Depuis octobre 2023, seuls les revenus de la personne handicapée sont considérés. Ainsi, on a décidé d’écarter les ressources du conjoint de l’équation. C’est ce qu’on appelle la déconjugalisation de l’AAH.

Cependant, une exception s’adresse aux anciens bénéficiaires dont le montant de l’AAH a baissé suite à cette déconjugalisation. Pour cette catégorie, il est possible de conserver l’ancien mode de calcul afin de ne pas voir le montant de cette aide diminuer.

Cette mesure vise en fait à garantir un revenu minimum aux personnes en situation de handicap et à améliorer leur condition de vie.

Plafonds de l’AAH pour un allocataire en couple

Depuis septembre 2023, les revenus du conjoint ne sont plus un facteur pénalisant pour les bénéficiaires de l’AAH en couple. Ainsi, un allocataire célibataire, sans enfant et sans revenus propres, peut désormais prétendre à l’AAH à taux plein. Donc, le calcul ne dépend plus des revenus de son partenaire.

Les couples sont désormais sur un pied d’égalité avec les bénéficiaires célibataires en termes de plafonds de ressources.

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Pour mémoire, les plafonds de revenus annuels à ne pas dépasser sont à 12 193 euros pour une personne seule sans enfant. Pour un parent isolé avec un enfant, le seuil est de 18 289 euros. Enfin, en ce qui concerne une personne seule avec deux enfants à charge, le plafond se trouve à 24 385 euros.

Cas des bénéficiaires désavantagés

Dans un souci d’équité, le gouvernement a mis en place une disposition transitoire pour les couples bénéficiant de l’AAH avant le 1er septembre. Cela concerne ceux qui se trouvent désavantagés par la réforme du calcul de l’AAH. En effet, ils ont la possibilité de conserver l’ancienne méthode de calcul.

La méthode prend en compte un plafond de revenus distinct. Souvent, on ne considère que le plus favorable pour les allocataires dont les revenus sont supérieurs à ceux de leur partenaire.

Ainsi, le plafond de revenus pour un couple sans enfant est de 22 069 euros. Il est de 28 165 euros pour un couple avec un enfant, de 34 261 euros pour deux enfants. Un couple avec trois enfants à charge, quant à eux, ne doit pas dépasser 40 358 euros pour trois enfants à charge.

Il est à noter que pour les couples où les deux partenaires perçoivent des revenus, seule la moitié de ces derniers est considérée dans le calcul de l’AAH. L’objectif final est de préserver une part de l’autonomie financière des personnes handicapées.

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