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Quand on dit « hiver », on pense tout de suite à la période la plus froide de l’année. Mais saviez-vous qu’il existe aussi un « hiver météorologique », qui commence ce vendredi 1er décembre ? Quelle est la différence entre ces deux notions ? Et pourquoi les prévisionnistes météo utilisent-ils cette convention ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur l’hiver météorologique.
Différent et en avance par rapport à l’hiver classique
L’hiver météorologique correspond à la période qui couvre les mois de décembre, janvier et février. Il est donc différent et en avance par rapport à l’hiver « classique », qui commence le 22 décembre et se termine le 20 mars.
Cette convention a pour objectif de mieux élaborer des statistiques de la météo, en se basant sur l’homogénéité des saisons. En effet, les mois de décembre à février sont généralement plus froids que les mois de mars à mai. Ils présentent aussi des caractéristiques météorologiques plus proches entre eux.
Comme le dit Météo-France, auprès de CNEWS, « il y a plein de manières différentes pour regarder les saisons. Mais, dans une immense majorité des pays à travers le monde, on utilise les équinoxes et les solstices pour les délimiter. »
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Saisons météo décidées arbitrairement
Selon Météo-France, les saisons météorologiques ont été décidées arbitrairement en fonction de l’homogénéité « climatologique » des saisons. « Par exemple, la saison de juin, juillet et août qui correspond à l’été météorologique est plus homogène qu’une saison allant de fin juin jusqu’à fin septembre », a exposé Météo-France à CNEWS.
L’hiver météorologique est donc une saison qui reflète mieux les conditions météo réelles que l’on observe pendant ces trois mois. On peut ainsi s’attendre à des épisodes de gel, de neige, de vent, de brouillard ou de pluie. Mais, il y a aussi des journées plus courtes et plus sombres.
L’hiver météorologique est également marqué par des phénomènes particuliers, comme les vagues de froid, les tempêtes ou les anticyclones.
Cela facilite l’analyse de la météo
En plus de l’aspect climatique, l’hiver météorologique présente aussi un avantage pratique pour les météorologues. En effet, en prenant des mois entiers, qui ne bougent pas, il est plus facile de comparer les saisons d’une année à l’autre. Que ce soit en termes de températures, de précipitations, d’ensoleillement ou de phénomènes extrêmes.
« Quand on prend des mois ronds, qui ne bougent pas, on peut les comparer facilement d’une année à l’autre. En revanche, si on prend des périodes de solstices qui bougent chaque année, cela va créer des problèmes lors de la comparaison des saisons puisque cela change tous les ans », a encore précisé Météo-France à CNEWS.
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Seulement pour l’hémisphère nord
Il faut noter que l’hiver météorologique ne concerne que l’hémisphère nord, où nous nous situons.
Dans l’hémisphère sud, les saisons sont inversées, et c’est donc l’été météorologique qui commence ce vendredi 1er décembre. Là-bas, les mois de décembre, janvier et février correspondent en effet à la période la plus chaude de l’année. L’été météorologique est aussi une saison plus propice aux incendies, aux sécheresses ou aux cyclones.
L’hiver météorologique est donc une notion qui varie selon l’endroit où l’on se trouve sur la planète. Il ne correspond pas forcément à la perception que l’on a de l’hiver. Il s’agit d’un outil utile pour les météorologues, mais qui n’a pas de valeur officielle ni de conséquence juridique.