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Les magasins de cette marque française ornent les rues depuis près de 40 ans. Pourtant, les aléas de la vie ont fait qu’elle a failli mettre la clé sous la porte. Heureusement, elle a su déjouer les mauvais tours et a trouvé une parade pour se remettre sur pied. Elle change de nom et se fait un sang neuf.
Des magasins de longue date
Une enseigne gagne le cœur des Français à mesure qu’elle reste visible sur le marché. Celle dont nous allons parler existe dans le paysage de l’Hexagone depuis 1985. Cette date correspond à l’ouverture de ses magasins à Saint-Denis.
Cette enseigne a réussi à braver toutes les difficultés issues de la concurrence et de la mondialisation. Pourtant, en 2020, un raz-de-marée appelé COVID 19 a failli avoir raison d’elle. En effet, la marque tant aimée de millions de français a frôlé la faillite et la fermeture forcée des magasins.
Son expérience n’a pas suffi pour faire face aux affres de la concurrence. Ses dirigeants ont alors dû faire preuve de beaucoup d’ingéniosité pour tenir le cap. La stratégie consistait à faire reprendre l’activité par une personne de choix et à procéder à un rebranding. La tactique semble avoir fait mouche puisque leurs magasins ont survécu.
Un magasin pas si nouveau que cela
L’enseigne si célèbre a su faire du neuf avec l’ancien. En effet, ce magasin qui était près de fermer a trouvé une parade imparable.
Alors que les clients connaissaient l’enseigne sous le nom de « Don’t call me Jennyfer », elle a connu un revirement. Contre toute attente, après avoir porté le nom de « Don’t call me Jennyfer » en changeant de nom, elle redevient tout simplement Jennyfer.
Le changement réside principalement dans le logo du magasin. Vous y trouverez les lettres « n » en double et rattachées entre elles. Ce tout nouveau logo « NN » symbolise plusieurs concepts et constitue un tournant décisif. Ce rebranding doit son existence à une entité bien connue de la mode.
Le porte-parole des magasins Jennyfer le reconnaît en ces termes : Une innovation qui « n’aurait pas été possible sans l’apport créatif et stratégique de Circus Advertising ».
Ils ont rassemblé plusieurs idées pour les faire ressortir en une seule. Plus concrètement, ils ont « cherché à redéfinir ce que la marque représente pour sa communauté, en capturant son essence tout en la propulsant vers l’avenir ». Cela rejoint la première idée du magasin. Ne rien rejeter du passé tout en se mettant à jour sans oublier de regarder devant.
Une nouvelle cible
Quand une enseigne apporte du renouveau dans ses magasins, cela abrite aussi de nouvelles idées. La première revient à étendre sa cible.
La marque pouvait se qualifier de girly avec une tranche d’âge entre 10 et 15 ans. Désormais, les articles s’étendront aux personnes de 10 à 25 ans. L’enseigne compte donc séduire un nouveau public toujours jeune, mais déjà adulte.
L’enseigne peut s’estimer heureuse de pouvoir revenir sur les rails après des années de tumulte. Par exemple, en 2021, 20 magasins avaient dû fermer face à un plan social. Dans la foulée, 66 personnes ont perdu leur emploi.
Deux ans plus tard, l’enseigne connaît un redressement judiciaire ordonné par le tribunal de Bobigny. Cela se passe en juin 2023 et la raison se rapporte à la cessation de paiement, la montée des coûts et la diminution des ventes.
Finalement, l’enseigne sort la tête de l’eau en mai 2024 avec l’acceptation de son plan de continuation et sa reprise. Ses magasins peuvent reprendre leurs activités d’après le communiqué de presse d’août 2024.
