Montrer le sommaire Cacher le sommaire
Les moyens de transport, pour les Français, sont plus nombreux que jamais. Voiture, vélo, tram ou encore métro, ils peuvent se déplacer plus rapidement et facilement que jamais. Et depuis quelques années, ce sont les EDPM qui rencontrent un grand succès.
Mais quels moyens de transport entrent dans cet acronyme ? Ce dernier signifie engins de déplacement personnel motorisés. Nous y trouvons les trottinettes électriques, les gyropodes ou encore les hoverboards. Ils sont de plus en plus nombreux sur les routes et les trottoirs. Et ils provoquent de plus en plus d’accidents.
Nouveaux moyens de transports, nouvelles obligations
À la rentrée, beaucoup adoptent de nouveaux modes de transport pour se rendre en cours ou au travail. Si vous optez pour une trottinette, un gyropode, un hoverboard ou un skate électrique, sachez que vous êtes tenu de les assurer. Or, énormément de personnes l’ignorent.
C’est pourtant une réalité. Puisque ces moyens de transport sont des véhicules terrestres à moteur, les propriétaires doivent souscrire une assurance responsabilité civile (RC). C’est indispensable pour couvrir les dommages corporels ou matériels qu’ils pourraient causer à autrui.
À voir Tous les conseils du gouvernement pour ne pas vous faire usurper votre identité
Selon l’enquête nationale Trottinette 2023 de l’Ademe, 68 % des propriétaires de trottinettes électriques affirment avoir une assurance. 27 % ne le sont pas et 5 % l’ignorent. Et alors que les ventes continuent d’augmenter, il est impératif de connaître la loi.
Un moyen de transport dangereux
Le Fonds de Garantie des Victimes (FGV), qui indemnise les victimes d’accidents lorsque le responsable n’a pas d’assurance, tire la sonnette d’alarme. Selon son baromètre annuel, 7 % des véhicules non assurés impliqués dans des accidents sont des EDPM, dont les trottinettes électriques, un chiffre en hausse de 68 % depuis 2022. Ce n’est pas étonnant, puisque ces moyens de transport réussissent à convaincre de plus en plus de personnes.
Face à cette situation, les contrôles se multiplient dans plusieurs villes comme Tours, Nice et Laval, et les verbalisations sont en hausse. Ne pas pouvoir présenter une attestation d’assurance lors d’un contrôle peut coûter cher. En effet, votre moyen de transport peut vous coûter une amende forfaitaire de 500 euros pour une première infraction. En outre, la sanction peut aller jusqu’à 7 500 euros en cas de récidive.
La situation peut s’aggraver si vous êtes responsable d’un accident sans assurance. Le Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires (FGAO) indemnisera la victime, mais se retournera contre vous pour récupérer les sommes, avec une majoration de 10 %, précise France Assureurs.
Le coût de l’assurance
Les amateurs de ces moyens de transport se demandent alors : quel est le coût de l’assurance ? Sachez que ce dernier dépend de plusieurs critères. Par exemple, le profil du souscripteur, le type d’engin, et les garanties.
À voir 2 millions de Français seront obligés d’installer cet équipement chez eux dès 2025
La responsabilité civile est obligatoire, mais si vous souhaitez être couvert en cas de vol, de vandalisme, ou d’accident sans tiers responsable, il faudra opter pour une couverture plus étendue, donc plus onéreuse.
Pour une assurance au tiers, vous pouvez compter 5 euros par mois. Quant à l’assurance tous risques, elle monte à 15 euros par mois. Ce n’est donc pas l’assurance de ces moyens de transport qui va vous ruiner. Pensez à respecter la loi dès maintenant.
Source : Moneyvox