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Nous savons qu’en plein mois d’août, les Français ont autre chose à faire que de penser à la fiscalité. Mais il ne faut pas oublier que le fisc ne prend pas de vacances. En coulisses, il travaille notamment à l’envoi à venir de la taxe foncière pour les propriétaires.
Ces derniers ne sont pas surpris. Ils reçoivent ce document une fois par an. Ils savent aussi qu’il existe des délais qu’il faut impérativement respecter. En effet, les retards entraînent des majorations. Et alors que la taxe foncière ne cesse d’augmenter, d’année en année, il est préférable de ne pas alourdir la note d’autant plus.
Taxe foncière : ne pas oublier de la régler
Les propriétaires savent qu’ils n’échappent pas à la taxe foncière. Chaque année, ils doivent la payer. Cependant, avec l’excitation des vacances, certains peuvent oublier que c’est à la fin du mois d’août que l’avis de paiement pour la taxe foncière est généralement envoyé. Cette année, l’avis sera disponible à partir du 28 août dans l’espace personnel sur le site impots.gouv.fr.
En effet, la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) vient de préciser que les dates de disponibilités. Vous pouvez vous rendre sur votre compte entre le 28 août et le 20 septembre.
Les contribuables qui ont opté pour la mensualisation de la taxe foncière devront attendre jusqu’au 20 septembre pour connaître le montant exact à payer. Pour ceux qui reçoivent leur avis par courrier, les envois se feront entre le 23 septembre et le 9 octobre.
Concernant le règlement de la taxe foncière, agissez sans attendre. La date limite tombe le 15 octobre pour les paiements par chèque, avec un délai supplémentaire de cinq jours pour ceux qui utilisent un moyen de paiement dématérialisé.
Les conséquences en cas de retard
Un retard dans le paiement entraîne une pénalité. Comme l’indique le site service-public.fr, un retard de paiement de l’impôt entraîne une majoration de 10 % du montant dû.
La pénalité s’applique si vous ne réglez pas la taxe foncière dans les 45 jours suivant la date de mise en recouvrement. La taxe foncière n’est d’ailleurs pas la seule concernée : l’impôt sur le revenu, les prélèvements sociaux, la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, et l’impôt sur la fortune immobilière sont soumis aux mêmes règles de majoration en cas de retard.
Cette nouvelle est particulièrement défavorable pour les familles avec des enfants. En effet, la taxe foncière vient s’ajouter aux dépenses importantes de la rentrée scolaire. Cette année, la facture risque d’être encore plus lourde pour les propriétaires, car les valeurs cadastrales, qui servent de base au calcul de la taxe, vont augmenter de 3,9 % en 2024, après une hausse de plus de 7 % en 2023.
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Une taxe foncière qui ne cesse d’augmenter
Certains propriétaires verront leur taxe foncière augmenter bien plus que la moyenne nationale. En effet, outre la valeur cadastrale, les communes définissent un taux qui permet d’obtenir le montant final. Or, certaines villes optent pour des augmentations notables. C’est le cas de Nice (+15,8 %), Saint-Étienne (+14,1 %), Nancy et Annecy (+13,4 %).
Heureusement, la majorité des communes décide de ne pas augmenter ses taux par rapport à l’année précédente. Il n’empêche que, d’une année sur l’autre depuis quatre ans, la taxe foncière ne cesse d’augmenter à la hausse. Payez-la dans les temps pour éviter d’alourdir le montant.
