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Certaines personnes n’hésitent pas à dire que la France verse trop d’aides sociales, que les Français abusent du RSA et des autres soutiens financiers. Mais la réalité est bien différente. Au contraire, ces aides sociales souffrent souvent de taux de non recours impressionnants.
Alors, la Caf souhaite agir pour permettre à toutes les personnes qui remplissent les conditions de toucher les aides qu’elles peuvent toucher. Ainsi, pour régler le problème, le gouvernement met en place plusieurs initiatives visant à simplifier l’accès à ces aides.
RSA : des changements dès le mois d’octobre
Le Revenu de Solidarité Active (RSA) est l’une des principales aides sociales en France. Cependant, selon la Drees, plus de 30 % des personnes éligibles n’en bénéficient pas. Pour lutter contre ce non recours, le gouvernement déploie plusieurs mesures.
Ces initiatives visent à rendre l’accès au RSA plus facile. Une phase d’expérimentation a été lancée, et elle inclut également la prime d’activité. En tout, 19 départements métropolitains participent à cette phase d’essai.
À voir RSA : cette erreur fatale de la CAF pourrait vous priver de l’aide, méfiez-vous
Les raisons du non-recours au RSA sont nombreuses. Certains potentiels bénéficiaires ignorent qu’ils sont éligibles. D’autres, quant à eux, renoncent en raison de la complexité des démarches administratives. Mais la Caf compte bien verser la bonne somme à toutes les personnes qui remplissent les conditions.
Une phase d’expérimentation du RSA encourageante
La phase d’expérimentation en cours montre déjà des signes positifs. Les premiers retours des participants indiquent une amélioration notable dans l’accès aux aides comme le RSA. Une nouvelle phase d’expérimentation est prévue à partir du mois d’octobre.
Parmi les mesures testées, l’introduction de formulaires pré remplis figure en bonne place. À l’instar de la déclaration de revenus ou de la solidarité à la source, ces formulaires simplifient grandement les démarches. Les informations nécessaires sont collectées auprès des employeurs ou des organismes de protection sociale, et les bénéficiaires n’ont qu’à vérifier qu’aucune erreur ne se glisse dans les données.
En outre, le gouvernement explore d’autres solutions, comme la mise en place de plateformes numériques intuitives et un accompagnement personnel. Ces initiatives visent à faciliter encore davantage l’accès au RSA et aux autres aides.
Bientôt le lancement de la seconde phase
Catherine Vautrin, ministre de la Santé, du Travail et des Solidarités, nous annonce que cinq départements testeront les formulaires pré remplis dès octobre. Les départements sont les Pyrénées-Atlantiques, l’Hérault, les Ardennes, l’Aube et les Alpes-Maritimes. Ce dispositif inclut la prime d’activité, le RSA et les aides au logement comme l’APL.
Concrètement, les Caisses d’Allocations Familiales (CAF) recueilleront des données auprès des organismes payeurs, comme France Travail et les caisses primaires d’assurance-maladie. Ces informations permettront de compléter les formulaires de demande d’aides de manière exhaustive. De quoi faciliter le processus pour les demandeurs.
L’accès aux aides sociales devrait, à l’avenir, être bien plus simple et intuitif. C’est en tout cas la mission du gouvernement qui met en place ces phases d’expérimentation grandeur nature. Dans quelques mois, sans doute, tous les Français pourront en profiter. Ainsi, la Caf et le gouvernement espèrent que le taux de non recours du RSA diminuera. Les résultats seront-ils à la hauteur des ambitions ? Réponse dans quelques mois.
