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Souvenez-vous l’année 2023. Pour faire entendre leur colère au sujet de la réforme des retraites, les Français se retrouvent dans les rues. Massivement, ils rejettent cette réforme. Mais Emmanuel Macron, convaincu, n’écoute pas.
Sentant qu’il n’obtiendra pas la majorité à l’Assemblée nationale, le gouvernement décide de passer sa réforme grâce à l’article 49-3 de la Constitution. Aujourd’hui, cette réforme n’est donc plus un projet, mais une réalité. Les Français vont progressivement devoir travailler jusqu’à 64 ans. Mais ce n’est pas le seul changement qu’elle provoque. Certains, heureusement, sont intéressants.
Une hausse de 5 % sur votre pension de retraite
Une des mesures introduites par la réforme qui devrait vous intéresser est l’augmentation de 5 % des pensions de retraite. Ou du moins, de certaines pensions de retraite. Ce sont des millions de seniors qui sont éligibles à cette augmentation. Cette mesure vise à compenser le report de l’âge légal de départ à 64 ans. Mais attention, elle ne concerne que les parents.
La raison est simple. En effet, ce sont les parents (surtout ceux nés à partir de 1964) qui sont le plus affectés par le recul progressif de l’âge de départ à la retraite. Les trimestres de majoration liés aux enfants (congé maternité et paternité, éducation, adoption, enfant handicapé, congé parental) deviennent moins avantageux, voire inutiles, pour atteindre le taux plein.
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Par conséquent, ces parents doivent accumuler davantage de trimestres qu’auparavant, les obligeant à travailler plus longtemps pour bénéficier d’une retraite à taux plein. Alors, le gouvernement décide d’agir.
Des trimestres gratuits moins intéressants ?
Avant de vous expliquer en quoi consiste cette augmentation, revenons sur les trimestres que peuvent obtenir les parents grâce aux enfants. Nous parlons des trimestres gratuits, c’est-à-dire ceux qu’il est possible de valider sans travailler.
Diverses raisons professionnelles et familiales permettent de les obtenir. Par exemple, le service militaire, le sport de haut niveau, les périodes de chômage, ainsi que tout type de congés parentaux.
Pour les parents, ces trimestres comprennent le congé maternité et paternité, l’éducation, l’adoption et le congé parental. Par exemple, un parent peut valider quatre trimestres par enfant pour la maternité ou l’adoption et quatre trimestres supplémentaires pour l’éducation dans les quatre premières années. Mais aujourd’hui, puisqu’ils doivent travailler plus longtemps pour partir à la retraite, ces trimestres sont bien moins importants. D’où l’idée de cette surcote.
Une surcote parentale intéressante
Conscient de l’impact de la réforme des retraites, le gouvernement agit. Alors, il met en place une surcote parentale. Et c’est une excellente nouvelle. En effet, il faut voir cette surcote comme une compensation financière pour les parents nés à partir de 1964, qui bénéficient d’au moins un trimestre de majoration lié aux enfants.
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Ils peuvent obtenir une surcote de 1,25 % par trimestre travaillé au-delà de 63 ans, avec une limite de quatre trimestres. S’ils poursuivent leur activité durant quatre trimestres, ils peuvent donc gagner 5 % sur leur pension de retraite.
Pour bénéficier de cette augmentation, vous devez obligatoirement déclarer vos enfants lors de votre déclaration de revenus annuelle. Et ce, même si vous avez déjà assez cotisé pour obtenir le taux plein. Si vous remplissez les conditions, ne passez pas à côté de cette surcote.
