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Chaque année, les Français se trouvent confrontés à la taxe foncière, une obligation fiscale au coût souvent considérable. En 2024, la note s’alourdit encore avec une hausse notable. Heureusement, il existe des moyens pour alléger voire supprimer cette charge fiscale de manière temporaire ou permanente. Voici cinq astuces parfaitement légales pour échapper à cette taxe.
Taxe foncière : un impôt obligatoire
En France, la taxe foncière est un impôt incontournable pour tous les propriétaires de biens immobiliers. Elle concerne aussi bien les résidences principales et secondaires que les maisons louées. Ce fardeau fiscal sur les propriétés bâties touche plus de 33 millions de foyers et représente une part non négligeable du budget des ménages.
Rappelons que le montant de la taxe foncière varie en fonction de la valeur locative cadastrale du bien immobilier. Outre cela, des éléments entrent également en jeu dans le calcul. C’est le cas de la surface du bien, de ses équipements et de sa localisation.
Cette valeur connaît chaque année une revalorisation en fonction de l’inflation, d’où la dernière augmentation notable de cet impôt. En 2023, la hausse a été d’au moins 7,1 % dans toutes les villes de France. Certaines communes ont même appliqué des taux supplémentaires. Heureusement, des moyens permettent d’échapper à cette charge financière.
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Pas de taxe foncière pendant deux ans
Bonne nouvelle pour les propriétaires de nouvelles constructions ! Vous pouvez bénéficier d’une exonération de taxe foncière pendant deux ans. Pour profiter de cette opportunité, il suffit de faire une déclaration en ligne sur le site impots.gouv.fr. Pour ce faire, rendez-vous sur votre espace particulier dans la rubrique « Biens immobiliers ».
Attention, il faut agir rapidement. Seules les déclarations réalisées dans les 90 jours suivant l’achèvement des travaux restent prises en compte. Cette exonération de deux ans s’applique également aux ajouts de construction conduisant ou non à l’agrandissement de la maison.
Des agrandissements de la maison
Saviez-vous que les travaux d’agrandissement d’une maison nécessitant un permis de construire sont soumis à la taxe d’aménagement ? Une première charge fiscale avant que la taxe foncière n’entre en jeu. Cependant, certains propriétaires peuvent échapper à cette imposition. Par exemple, les extensions inférieures ou égales à 5 m² demeurent exonérées de cette taxe.
De plus, certains ménages peuvent ne pas payer de manière partielle ou totale cette taxe d’aménagement dans des situations spécifiques. C’est notamment le cas de l’usage du Prêt à taux zéro pour le financement du chantier.
N’hésitez pas à vous informer auprès de votre mairie ou conseil départemental pour en savoir davantage.
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Des personnes pouvant échapper à la taxe foncière
Ceux qui bénéficient de l’Allocation de solidarité aux personnes âgées ou Aspa échappent également à la taxe foncière. Mieux encore, il n’y a pas de conditions de revenus à respecter. Cela s’applique aussi aux allocataires de l’ASI ou de l’ANAH.
Si vous n’êtes pas encore bénéficiaire de l’une de ces aides, vérifiez votre éligibilité puis déposez une demande. Non seulement cela vous procurera un soutien financier, mais vous permettra également de vous affranchir de la taxe foncière.
Pour les personnes âgées de plus de 75 ans, l’exonération de la taxe foncière reste conditionnée à des critères précis. Leurs ressources ne doivent pas dépasser 12 455 pour la première part. Pour chaque demi-part supplémentaire, le seuil est de 3 326 euros.
De même, un couple de retraités ne sont pas non plus soumis à cette obligation fiscale. Par contre, son revenu fiscal de référence ne doit pas excéder 19 107 euros.