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La France fait partie des pays qui prennent très au sérieux la protection sociale de leurs citoyens. Le gouvernement consacre une grande partie de ses fonds publics à l’aide sociale. Les retraités sont parmi les plus vulnérables, à qui ces dispositions s’adressent. Beaucoup d’entre eux oublient pourtant de réclamer ces aides financières.
Les aides aux retraités
Les retraités constituent l’un des groupes les plus vulnérables du pays. Ils vivent des revenus modestes que leur procure leur pension. Cette somme est loin d’être suffisante pour leur assurer un niveau de vie raisonnable. Pour les soutenir dans leurs dépenses, l’État leur fournit alors des aides.
Par exemple, les retraités ont droit à l’Aspa ou Allocation de solidarités aux personnes âgées. Il s’agit d’une sorte de complément de revenu pour les personnes ayant une faible pension. Il y a aussi l’Apa, ou Allocation personnalisée d’autonomie. Cette allocation s’adresse aux personnes âgées handicapées.
Ils peuvent également prétendre à l’Asi ou à l’allocation supplémentaire d’invalidité. Cette allocation est destinée aux personnes âgées handicapées qui n’ont pas atteint l’âge légal de la retraite. Les seniors ont également droit à des aides au logement. Parmi les plus populaires se trouvent l’APL et le PLS.
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Toutes ces aides servent à soutenir le pouvoir d’achat des seniors. Mais il existe également de nombreuses autres aides destinées aux retraités à faibles revenus. Cependant, peu de gens connaissent leur existence. Tout comme cette aide que peu de bénéficiaires en profitent.
Les personnes âgées oublient souvent de demander cette aide
L’une des aides auxquelles les retraités ont droit concerne une réduction fiscale. Il s’agit d’une subvention pour aider à payer une partie du montant dû. Elle prend la forme d’une déduction. Elle s’applique à la déclaration de revenus des personnes âgées. Et elle n’est valable que pour certaines catégories de personnes.
En effet, cette déduction fiscale ne s’adresse qu’aux retraités vivant en EHPAD ou Établissements d’hébergement pour personnes âgées. Mais aussi à ceux qui vivent dans des établissements de soins de longue durée. En 2023, le prix de ces hébergements a augmenté de plus de 4,4 % par rapport à 2022.
L’établissement doit également se situer en France ou dans un État membre de l’Espace économique européen. Il en va de même pour les demandeurs pensionnés. L’aide en question correspond à 25 % des dépenses de loyer et de dépendances du retraité. Ces dernières ne peuvent pas dépasser 10 000 euros par personne.
Cela représente un maximum d’environ 2 500 euros, que le fisc peut déduire du montant final de l’impôt. Toutefois, le montant de la déduction sera également diminué des autres allocations du bénéficiaire. Les conditions varient selon que le bénéficiaire perçoit l’Apa ou l’Apl.
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Comment les retraités peuvent-ils demander cette aide ?
La demande de cette réduction d’impôt est simple. Il suffit aux retraités de cocher les cases correspondant aux 7CD et 7CE sur leur déclaration de revenus. Elles correspondent notamment aux frais d’hébergement en EHPAD. Il figure sous la rubrique « crédit d’impôt-réduction d’impôt ».
Dans la case correspondante, le retraité doit inscrire le montant de ses dépenses et frais d’hébergement. Les autorités n’exigent aucune pièce justificative. Toutefois, il convient de les conserver, car le fisc pourrait les demander. En cas d’acceptation de la demande, le demandeur recevra un acompte de 60 % correspondant au montant de la réduction en janvier.
