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Dans l’ombre des annonces gouvernementales, une réforme discrète risque de bouleverser le quotidien des chômeurs. Dès le 1er décembre 2024, une nouvelle règle de calcul des allocations chômage entrera en vigueur. Et elle ne passera pas inaperçue dans les portefeuilles des demandeurs d’emploi.
Une réforme de l’allocation chômage
Le 26 mai dernier, le gouvernement a annoncé une nouvelle réforme de l’Assurance chômage, prévue pour entrer en vigueur le 1er décembre 2024. Pourtant, cette réforme suscite des inquiétudes et des critiques, notamment de la part du syndicat FO.
La réforme vise en fait à durcir les conditions d’ouverture de droits à l’Allocation chômage. Les jeunes chômeurs et les seniors se verront alors particulièrement touchés. Désormais, il sera, en effet, plus difficile d’accéder à cette aide financière. Ce qui pourrait mettre en difficulté ceux qui en ont le plus besoin.
Il y a également la réduction de la durée d’indemnisation. Les demandeurs d’emploi devront ainsi faire face à une période plus longue sans revenus. Une situation préoccupante pour les personnes déjà fragilisées par leur situation de chômage.
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Un ajustement important pour les chômeurs
La réforme insiste sur le principe de contracyclicité. En d’autres termes, l’Allocation chômage sera davantage ajustée en fonction de la conjoncture économique. Si la situation économique est favorable, les allocations pourraient être réduites, ce qui pourrait impacter les chômeurs.
Le gouvernement justifie cette réforme en visant une économie de 3,6 milliards d’euros. Cela contribuerait à réduire les dépenses publiques. Cependant, certains économistes s’inquiètent du risque de précarité accru pour les plus vulnérables. Car en plus des deux points évoqués, la réforme va également impacter le montant des allocations.
Le calcul va changer pour les chômeurs
Le gouvernement, dans sa quête de réduire les dépenses publiques, a décidé de revoir les règles de calcul des allocations chômage.
Désormais, le calcul des allocations se fera quotidiennement et va varier en fonction du nombre de jours dans le mois (28, 30 ou 31). Avec la réforme, chaque mois, le montant de l’allocation correspondra à 30 jours d’indemnité journalière. Et ce, indépendamment du nombre de jours réels dans le mois.
La mensualisation pourrait pourtant pénaliser les chômeurs, surtout pour les mois de 31 jours. En effet, ils percevront une somme fixe inférieure à ce qu’ils reçoivent actuellement. Pourquoi ? Parce que le calcul ne tiendra plus compte des jours réels dans le mois. Alors, si d’habitude vous recevez une allocation plus élevée lors des mois plus longs, préparez-vous à un ajustement.
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Une baisse des allocations pour les chômeurs
À partir du 1er décembre 2024, les versements mensuels changeront. Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement pour les chômeurs ?
Les allocataires perdront automatiquement 1 jour d’indemnité pour les mois contenant 31 jours. Par exemple, si vous êtes au chômage en janvier, mars, mai, juillet, août, octobre ou décembre, votre allocation sera réduite d’un jour. En revanche, en février, vous pourrez bénéficier de 1 à 2 jours supplémentaires d’indemnité.
Pour chaque mois avec une réduction d’un jour, les chômeurs subiront alors une perte annuelle de 170 à 204 euros.
Cette réforme suscite des inquiétudes chez les demandeurs d’emploi, qui craignent que ces ajustements ne pénalisent davantage ceux qui sont déjà en difficulté.
