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Les paiements en espèces restent très tenaces dans les transactions de certaines personnes. Certes, d’autres moyens de paiement existent. Les institutions financières ont même cherché à les vulgariser, mais les habitudes persistent. Pourtant, il va falloir s’en défaire dans certaines activités puisque la loi va limiter le plafond des paiements en liquide.
Pourquoi les paiements en espèces ?
Les paiements en espèces restent d’actualité malgré la présence de beaucoup d’autres alternatives pour se procurer des biens et services. En effet, l’argent virtuel ne passe pas encore pour certaines personnes. Les paiements en liquide constituent pourtant une porte ouverte au blanchiment d’argent selon les propos de nos confrères de Ouest-France.
Avec la circulation des espèces de gros montants, il s’avère parfois très compliqué d’effectuer des contrôles. Pour en limiter les effets, les autorités pensent à faire adopter des mesures de restriction. Elles visent à fixer un montant maximal autorisé afin de circonscrire certaines pratiques frauduleuses.
Désormais, ceux qui adhèrent aux paiements en espèces devront par conséquent se résoudre à intégrer les autres modes de paiement dématérialisés. Payer en liquide peut paraître sécuritaire, mais ne possède aucun intérêt si le montant n’est pas important.
Des paiements en espèces réglementés
Les paiements en espèces peuvent s’avérer dangereux. En effet, il n’existe pas toujours de traçabilités pour les transactions d’argent réel. Et même quand des factures physiques attestent des paiements, la falsification reste possible. En plus, il peut y avoir une différence entre les montants déclarés et ceux réellement perçus.
Les autorités savent que de telles procédures se font. Les risques augmentent également au fur et à mesure que les sommes montent en importance. Ceux qui affectionnent les paiements en espèces avec des montants raisonnables ne devraient toutefois pas s’inquiéter outre mesure.
Ceux à qui les nouvelles réglementations s’adressent sont les gens qui font de grosses transactions, selon les informations avancées par Ouest-France. Par conséquent, les montants se trouvent soumis à diverses règles.
Par exemple, l’Union Européenne a limité les montants à 10 000 euros quand il s’agit d’espèces. Cette loi prévaut depuis le début de l’année 2024. Cependant, il existe d’autres points à connaître tournent autour du paiement en espèces.
Les nouvelles règles à connaître
Les réglementations adoptées par l’Union Européenne valent pour tous les pays membres. Pour la France, il existe des mesures supplémentaires pour les paiements en espèces.
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Premièrement, elles concernent les montants. Quand des particuliers et des professionnels effectuent des transactions entre eux, ils ne peuvent pas échanger plus de 1 000 euros.
Au-delà de ce palier clairement établi, d’autres obligations s’en suivent. Si des particuliers font des paiements en espèces qui dépassent 1 500 euros, ils doivent alors le consigner par écrit. Dans cette note, il faudra retrouver des informations comme la date de transaction et le nom de l’acquéreur. La raison de cette transaction doit aussi figurer dans l’accord écrit.
Le sénateur Christian Bilhac, selon MoneyVox, pense pousser le bouchon encore plus loin. Il préconise non seulement de restreindre les transactions monétaires à 1 000 euros, mais aussi autre chose.
Désormais, il aspire à supprimer toutes les dérogations pour les citoyens qui ne détiennent pas de données bancaires. Tout le monde va devoir posséder un chéquier ainsi qu’une carte bancaire. Ainsi, les paiements en espèces chuteront progressivement.
Source : Ouest-France