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Vous connaissez sûrement le fait que vous pouvez partir à la retraite de manière anticipée. Par exemple, partir à 62 ans au lieu d’attendre l’âge légal de 64 ans. Mais sachez qu’il est aussi possible de raccrocher les gants dix ans plus tôt.
Suite à la réforme de 2023
2024 représente une année charnière pour les retraites en France, avec l’application de plusieurs mesures phares de la réforme. Un changement notable est la suppression du malus qui impactait les pensions complémentaires.
Les règles d’âge ont également évolué. Les individus nés après septembre 1961 doivent désormais attendre trois mois supplémentaires avant de prendre leur retraite. Et ceux nés après le 1er janvier 1962, six mois de plus. Cette mesure vise à encourager les travailleurs à prolonger leur activité professionnelle.
La retraite anticipée classique
Alors que l’âge légal de départ à la retraite s’étire, nombreux sont ceux qui se demandent si l’option d’un départ anticipé n’est pas qu’un doux rêve. La bonne nouvelle, c’est que oui, c’est toujours possible ! Voici quelques cas qui pourraient vous permettre de clôturer la vie active plus tôt que prévu.
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Si vous avez fait votre entrée dans le monde professionnel très tôt, vous pourriez être éligible à un départ anticipée. À condition, bien sûr, de pouvoir prouver que vous avez accumulé suffisamment de trimestres de cotisation pour une carrière longue.
Les travailleurs vivant avec un handicap ne sont pas laissés pour compte. Sous certaines conditions, ils peuvent eux aussi aspirer à une retraite anticipée. En outre, si vous souffrez d’une incapacité permanente, vous pouvez partir dès 60 ans, voire plus tôt dans certains cas.
Les anciens combattants qui ont servi leur pays bénéficient également de modalités spécifiques pour un départ anticipé bien mérité.
Partir à la retraite 10 ans plus tôt : c’est possible
Imaginez pouvoir appuyer sur le bouton « pause » de votre vie professionnelle une décennie avant l’heure. Utopie ? Pas du tout ! Avec la pension complémentaire obligatoire, ce rêve peut devenir réalité. Elle vient compléter votre régime de base et suit le même principe de répartition.
Mais voici la cerise sur le gâteau : selon les règles de l’Agirc-Arrco, vous pouvez demander à bénéficier de cette retraite complémentaire avant même d’avoir liquidé votre pension de base.
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Comme le souligne Au Féminin, il est tout à fait envisageable de déposer une demande pour votre pension complémentaire jusqu’à dix ans avant d’atteindre l’âge fixé à 67 ans.
Dès l’âge de 57 ans, vous pouvez donc tendre la main vers cette pension sans avoir à justifier votre choix. Et ce, même si votre pension principale se fait encore attendre.
Quel impact sur le montant de la pension ?
Avant de sauter le pas vers la retraite anticipée, il y a un détail crucial à ne pas négliger : les pénalités. Oui, partir plus tôt a un coût, et il se manifeste sous forme d’un coefficient de minoration qui s’applique de façon permanente à votre pension complémentaire.
Les pénalités se traduisent par une réduction du montant mensuel que vous toucherez. Par ailleurs, ce coefficient varie selon l’âge auquel vous décidez de partir.
Prenons un exemple concret. Vous voulez opter pour la pension complémentaire à 57 ans. Alors, attendez-vous à ce qu’un coefficient de minoration de 0,50 réduise de moitié le montant total de votre pension. Autrement dit, vous ne percevrez que 50 % de ce qui aurait pu être votre dû.
C’est une décision qui mérite réflexion, car elle influencera directement votre niveau de vie durant vos années dorées. La retraite anticipée est séduisante, mais elle vient avec son lot de considérations financières.