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En 2024, un vent de changement souffle sur le paysage des aides sociales en France. Il apporte avec lui son lot de réformes. Parmi elles, l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) se trouve au cœur d’une transformation significative. Les bénéficiaires de cette aide s’apprêtent à naviguer dans les eaux tumultueuses de cette nouvelle ère.
Cette année, les allocataires de l’AAH ont été témoins de nouvelles qui ont suscité autant d’espoir que d’inquiétude. Certains ajusteurs promettent d’améliorer l’efficacité du système, tandis que d’autres aspects ont soulevé des questions et des préoccupations légitimes.
Les conditions et réforme
L’AAH est bien plus qu’une simple aide financière : c’est un véritable pilier pour les personnes en situation de handicap résidant en France. Mais saviez-vous que pour en bénéficier, il ne suffit pas de répondre à des critères de capacité ? En effet, la législation française stipule d’autres conditions bien précises pour y prétendre.
Pour les non-citoyens français, par exemple, il est impératif de détenir un titre de séjour valide. C’est une condition sine qua non pour accéder à cette aide précieuse. Que vous soyez citoyen ou non, il faut désormais avoir foulé le sol français pendant au moins trois mois ou d’y avoir une activité professionnelle.
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L’AAH ne connaît pas de frontières. Si l’appel de l’étranger se fait sentir, que ce soit pour un voyage ou une installation, n’hésitez pas à vous renseigner auprès du consulat français. En effet, des prestations similaires à l’AAH pourraient vous accompagner dans cette nouvelle aventure. Attention cependant, car le montant perçu pourrait différer de celui de l’AAH en France.
Un changement dans le calcul de l’AAH
La réforme de l’AAH, entrée en vigueur le 1ᵉʳ octobre 2023, a marqué un tournant significatif pour les couples. La déconjugalisation de l’AAH a redéfini les règles du jeu, transformant ainsi le calcul de l’allocation.
Jusqu’à récemment, le montant de l’AAH était calculé en tenant compte des revenus du conjoint ou du partenaire. Ce qui, pour les bénéficiaires en couple, pouvait se traduire par une diminution de leurs revenus et une dépendance financière vis-à-vis de leur partenaire.
À la fin de l’année 2019, nous comptions plus de 1,22 million de bénéficiaires de l’AAH, dont près de 270 000 vivaient en couple.
La déconjugalisation a été accueillie avec enthousiasme. En effet, elle promettait de modifier le mode de calcul de l’allocation pour les personnes handicapées vivant en couple.
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L’impact pour les couples touchant l’AAH
La déconjugalisation de l’AAH a introduit une nouvelle ère d’autonomie financière pour les demandeurs. Cette réforme a toutefois maintenu le montant de l’allocation pour ceux qui la perçoivent à taux plein.
Pour les bénéficiaires à taux partiel, la réforme a été synonyme d’une augmentation significative de leur allocation. Cela témoigne d’une évolution de la société et d’une volonté d’ajuster les aides aux situations personnelles des personnes handicapées, reconnaissant ainsi leur individualité.
Il est important de noter que l’impact de cette réforme n’est pas uniforme. Pour ceux dont les revenus personnels surpassent ceux de leur partenaire, l’ancienne méthode de calcul basée sur les revenus cumulés du couple reste applicable.