Montrer le sommaire Cacher le sommaire
Avec un chiffre d’affaires de plus de 94 millions d’euros, Forbes classe Nestlé au premier rang mondial des entreprises agroalimentaires. Fière de la qualité de ses produits, l’entreprise vend également le fait qu’elle se soucie de ses consommateurs. Mais récemment, l’UFC-Que choisir a mis en lumière un scandaleux défaut de 2 de ses marques. Découvrez tous les détails dans cet article !
La France, le 4e plus grand marché de Nestlé
Ces dernières années, le groupe Nestlé a dominé une grande partie du marché de l’alimentation. Mais en plus de cela, le groupe possède également des marques d’eau en bouteille et de produits laitiers. Des références qui font désormais partie des habitudes d’achat des Français.
Selon les statistiques, la France est le quatrième consommateur de produits Nestlé. Par ailleurs, en 2021, une étude a révélé que plus de 97,8% de la population française aurait acheté au moins un produit de la marque Nestlé.
Des achats correspondant à une moyenne de plus de 111 euros. Cela concerne notamment nos friandises préférées, Kitkat, ou les savoureux dessert DOCELLO. Ou encore les produits Nescafé, qui ont actuellement beaucoup d’adeptes. Cela montre la confiance des ménages dans les produits Nestlé.
À voir Tous les conseils du gouvernement pour ne pas vous faire usurper votre identité
Cette confiance s’explique par la qualité de ces marques Nestlé. De plus, elles se sont diversifiées, offrant de nombreuses catégories pour différents consommateurs. Mais cette image presque parfaite vient d’être ternie. Le groupe entre dans un scandale lié à la Shrinkflation.
L’UFC Que choisir pointe du doigt 2 enseignes du groupe
L’inflation fait des ravages au portefeuille des ménages. Mais les grandes enseignes subissent elles aussi les conséquences de la crise économique. Certaines font de leur mieux pour rester dans la course en vendant à prix cher. D’autres, comme le groupe Nestlé, ont opté pour la Shrinkflation.
La shrinkflation est une pratique douteuse utilisée par les grands magasins et les marques de distributeurs. Elle consiste à réduire la quantité d’un produit pour le vendre au même prix ou plus cher. Le 6 avril dernier, l’UFC Que Choisir a révélé des faits dans un article qu’ils ont publié sur leur site internet.
L’association de consommateurs a pointé du doigt 2 marques de Nestlé en particulier. La première, la référence céréalière Chocapic. En effet, la quantité de ce produit a baissé de 13 %. Alors qu’une boîte devait peser 430 g, elle ne pèse plus que 375 g. Le prix, quant à lui, a augmenté de 37 % par kilo.
Il en va de même pour Friskies des croquettes au poulet pour chatons, de la marque Purina de Nestlé. Le prix par paquet a augmenté de 26 % à 67 %. Et ce, bien que le paquet de 2 kilos ne pèse plus qu’environ 1,5 kilo. Sans parler des croquettes Lion, dont l’emballage a été réduit de 10 % et dont le prix a augmenté de 29 %.
À voir 2 millions de Français seront obligés d’installer cet équipement chez eux dès 2025
Cette règle ne manquera pas d’affecter Nestlé et d’autres marques de détail
Nestlé, mais aussi plusieurs autres fabricants, ont adopté la pratique de la Shrinkflation. C’est pourquoi le gouvernement a pris un décret en avril dernier. Ce dernier oblige toutes ces entreprises à informer leurs consommateurs concernant toute modification de la quantité ou du prix de leurs produits.
Cette règle entrera en vigueur le 1er juillet 2024. Toutefois, elle ne concernera que les magasins physiques de plus de 400 m2. Par ailleurs, tous les ménages doivent également prendre des mesures. Notamment pour éviter de tomber dans ce piège, en sachant que d’autres entreprises que Nestlé peuvent également pratiquer la Shrinkflation.