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Ces huiles d’olive françaises sont trompeuses, les indices pour ne pas vous faire piéger

Toutes les huiles d’olive françaises ne se valent pas. Voici les indices pour reconnaitre celles qui ne sont pas trompeuses.

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L’huile d’olive fait partie des condiments les plus appréciés en raison de sa saveur, mais aussi de ses propriétés. Cependant, certaines huiles d’olive françaises sont, pour la plupart, trompeuses. Pour ne pas vous faire piéger, nous verrons ensemble les indices pour savoir à quel genre d’huile vous avez affaire. Vous saurez ainsi distinguer le vrai du faux et pourrez aider à votre tour.

Des huiles d’olive françaises trompeuses ?

On peut se demander à juste titre : « comment ça des huiles d’olive françaises trompeuses ? ». En effet, on nous apprend souvent qu’en achetant français, nous soutenons l’économie locale. Seulement, on peut se permettre de douter en ce qui concerne l’huile d’olive.

Voici quelques faits qui corroborent ces dires. Tout d’abord, les oléiculteurs français affirment qu’ils produisent seulement une infime quantité de la consommation locale. En effet, leur taux de production tourne autour de 4 %. Cela laisse une énorme marge aux autres pays producteurs.

Pourtant, quand on fait le tour des étals des marchés régionaux, les vendeurs vantent les vertus d’huiles d’olive pseudo-françaises.
Pour dire vrai, ces huiles proviennent de pays voisins comme l’Espagne ou même d’autres pays en dehors de l’espace européen.

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Comment distinguer les vraies huiles d’olive françaises ?

On a appris que le marché d’huile d’olive possède un caractère assez trouble. Alors dans ce cas, il n’est pas toujours simple de distinguer le vrai du faux. Les quelques indices suivants pourront vous aider à faire le distinguo.

La première chose à effectuer consiste à se focaliser sur l’étiquette du produit. Même si cela peut constituer un exercice pas très agréable, ce bout de papier renferme en fait une mine d’or. Lire les indications qui se trouvent dessus permet en effet de récolter les informations réelles.

Déjà, le pays d’origine doit obligatoirement figurer sur l’étiquette. Cette exigence, UFC-Que Choisir la souligne très bien. Donc, ne pas retrouver cette mention vous indique déjà que d’abord, il ne s’agit pas d’une huile d’olive française.

Ensuite, puisque les origines restent floues, cette huile ne suit pas les normes. Ne vous laissez surtout pas berner par un joli packaging ou des couleurs attirantes. Restez vigilant sur le sujet.

Des huiles d’olive bien localisées

Maintenant qu’on a réglé la question de la provenance de certaines huiles d’olive, on va plus s’étaler sur l’appellation d’origine. En effet, elle constitue une garantie de plus sur la vérification d’une production française ou pas.

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D’abord, assurez-vous que l’huile que vous tenez entre vos mains fasse partie des AOC/D (appellation d’origine contrôlée/protégée).

Pour vous y retrouver, nous allons énumérer ces endroits. Il s’agit de Nyons, la vallée de Baux-de-Provence, Nice, la Haute-Provence, Nîmes, Aix-en-Provence, de la Corse, du Languedoc et de Provence. En dehors de ces 9 localités, l’huile d’olive n’entre pas dans la catégorie d’appellation d’origine.

Retrouver ces indications sur l’étiquette vous garantit non seulement la provenance de l’huile, mais vous assure aussi sa qualité.

Le made in France controversé

L’origine de l’huile d’olive doit figurer sur l’étiquette. Cependant, rien n’oblige les producteurs d’y mettre le pays exact. Voilà pourquoi on retrouve des indications vagues comme « pays de l’Union européenne » sur certaines étiquettes.

Maintenant, la mention « made in France » ne veut pas toujours dire qu’on a produit la marchandise en France. Cela peut aussi insinuer que l’adresse du producteur se trouve sur le territoire français.

Face à toutes ces manigances, il convient de toujours garder la tête froide. Se référer à l’étiquette permet de consommer une vraie huile d’olive française.

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