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Les automobilistes devront toujours faire attention lorsqu’ils sillonnent les routes, car les escrocs ne cessent de trouver des moyens de faire des victimes. Après l’arnaque à l’irlandaise, c’est maintenant l’arnaque au rétroviseur qui fait son retour en France.
Pour ne pas tomber dans leurs panneaux, découvrez ce qu’il faut faire lorsque vous vous trouvez face à un de ces arnaqueurs.
Arnaque au rétroviseur : le mode opératoire des escrocs
L’arnaque au rétroviseur n’est pas un nouveau type d’arnaque. Elle a toujours existé, mais ces derniers temps, avec l’approche de la rentrée, elle fait de plus en plus de ravages.
Alors, avec cette arnaque, pour arriver à leurs fins, les escrocs font croire à leurs victimes qu’ils ont cassé leur rétroviseur. Pour ce faire, ils émettent un bruit fort qui va inciter les automobilistes à s’arrêter et à sortir de leur voiture.
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Une fois sortis, ces derniers verront une voiture avec un rétroviseur cassé. Le propriétaire de celle-ci, qui est l’arnaqueur, va ensuite les accusés d’être responsable de la casse. Il va alors appeler son assurance auto pour estimer les dégâts.
Pourtant, la personne qu’il appelle à l’autre bout du fil est son complice. Ce dernier proposera à l’automobiliste de payer les réparations, qui sont souvent très coûteuses.
Mais l’escroc va ensuite faire semblant de proposer à sa victime un règlement à l’amiable. Il demandera à la victime de payer l’argent en liquide. Et ce, sous prétexte de lui éviter de passer par sa compagnie d’assurance automobile.
Il suggérera alors à l’automobiliste de retirer de l’argent à un distributeur automatique de billets. Et ce, dans le but de ne pas compliquer les choses. Si la personne tombe dans son piège, elle lui remettra une somme d’argent. Cette dernière peut aller de 100 euros à 4 000 euros.
Ce que les automobilistes doivent faire face à ce genre de situation
Dans cette arnaque, les escrocs repèrent souvent leurs victimes sur un parking. La plupart du temps, ce sont les personnes âgées et vulnérables qu’ils ciblent.
C’est par exemple le cas de cette nonagénaire qui a été suivie par un homme qui l’avait accusée d’avoir accroché son rétroviseur. Lui et son complice lui ont ensuite demandé une somme de 2000 euros pour le dégât.
« Il m’a mis la pression en me disant qu’il me laissait une demi-heure pour aller à la banque et revenir avec la somme », a-t-elle raconté à La Nouvelle République des Pyrénées.
Alors, pour ne pas finir comme cette femme, les automobilistes ne devraient jamais faire un accord à l’amiable. Dans ce genre de cas, il faut dresser un constat à l’amiable à l’écrit.
Aussi, il ne faut jamais donner de l’argent à qui que ce soit. Les automobilistes peuvent également appeler eux-mêmes leur assureur.
Et il ne faut pas non plus oublier de prendre des photos de l’incident. Mais aussi de noter la plaque d’immatriculation de la voiture de l’escroc. Cela pourrait servir pour l’enquête.
Et enfin, les automobilistes ne doivent pas hésiter à appeler la police lorsqu’ils pensent que la personne face à eux est malhonnête.
