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Une des priorités du gouvernement est de lutter contre les passoires énergétiques. L’estimation à leur sujet est inquiétante. En effet, il y aurait près de 5 millions de passoires énergétiques parmi les logements principaux. Alors, par le biais d’aides, l’État agit.
Ainsi, les propriétaires immobiliers peuvent aujourd’hui accéder à diverses aides financières, tant publiques que privées, pour réaliser des travaux de rénovation. Par exemple, MaPrimeRénov’ est disponible pour les propriétaires entreprenant des travaux de rénovation énergétique.
Des aides intéressantes à réclamer
Aujourd’hui, les Français connaissent ma MaPrimeRénov’. Le gouvernement mise énormément sur cette dernière. Ainsi, la communication à son sujet, efficace, permet de toucher un grand nombre. Mais ce n’est pas la seule aide que les citoyens peuvent réclamer.
En effet, outre MaPrimeRénov’, les propriétaires peuvent bénéficier d’aides de la part des collectivités locales ou de certaines entreprises via les « certificats d’économies d’énergie ». Toutefois, des plafonds sont en place pour limiter le montant de ces aides locales.
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Généralement, la contribution financière de ces différents acteurs peut couvrir jusqu’à 100 % du coût total des travaux (TTC) pour les ménages aux revenus les plus modestes. Ce taux diminue à 80 % pour les familles modestes, à 60 % pour les ménages intermédiaires et à 40 % pour les ménages aisés. Autrement dit, ces aides concernent tout le monde, mais à différentes échelles.
Encourager les travaux
En outre, notons que le gouvernement ne s’arrête pas, par exemple, à l’aide MaPrimeRénov’ telle qu’elle existait à son lancement. Il existe également l’extension, depuis le début de l’année 2024.
Cette réforme vise à encourager les travaux de rénovation d’envergure, comme l’isolation, le changement de fenêtres, et l’amélioration du chauffage. Ces travaux sont indispensables pour en finir avec les passoires énergétiques. Mais ce sont aussi les travaux les plus onéreux. Une aide financière est donc la bienvenue pour les demandeurs.
Il arrive cependant que les propriétaires dépassent les plafonds. Dans ce cas, MaPrimeRénov’ s’ajuste pour respecter les seuils. Le ministre du Logement, Guillaume Kasbarian, nous explique que cet ajustement est souvent systématique, ce qui peut décourager les collectivités de financer des travaux de rénovation énergétique.
Le gouvernement encourage les collectivités à s’engager davantage, malgré un contexte budgétaire contraint. Les coûts sont, en effet, très importants pour le budget des collectivités. Mais ces travaux sont indispensables. D’abord, d’un point de vue économique, ils permettent au foyer de réaliser des économies notables.
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Ensuite, d’un point de vue écologique. Moins il y a de passoires thermiques, moins les ménages dépensent en énergies. Les bienfaits de ces aides sont donc nombreux.
Des changements en 2025
Les plafonds associés à MaPrimeRénov’ seront révisés au 1er janvier 2025, une hausse bénéfique pour tous les propriétaires. Cette révision permettra de réduire le reste à charge pour les ménages, soit la somme qu’ils doivent payer de leur propre poche. Les nouveaux plafonds seront très intéressants.
Pour les ménages les plus modestes, la prise en charge des travaux sera de 100 %. Elle baisse à 80 % pour les ménages intermédiaires et à 60 % pour les plus aisés.
Ces ajustements visent à rendre les rénovations énergétiques plus accessibles et à encourager davantage de propriétaires à réaliser des travaux. Autant ne pas passer à côté de ces aides, indispensables pour vous soutenir dans les travaux.
