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Lorsqu’il s’agit d’arnaque, nous entendons souvent que les acheteurs se font le plus victimes. Un site frauduleux, un paiement douteux, un colis qui n’arrive jamais, le vendeur qui disparaît dans la nature.
Le scénario se répète sur les plateformes comme Amazon. Parfois, les victimes, en plus d’avoir perdu l’argent pour l’achat, voient aussi leurs données sensibles compromises. Mais cette fois, ce ne sont pas les clients qui en sont la cible. Détails
Une arnaque sur les sites de vente en ligne
Les escrocs ne dormant jamais. Ils trouvent aussi un moyen de voler les marchands. Il faut savoir que si les clients font confiance aux sites de vente en ligne, c’est parce qu’il y a des réglementations qui les protègent.
Tous les sites légaux doivent respecter cette protection des acheteurs, notamment LeBonCoin, Vinted et aussi Amazon. Il y a par exemple le fameux retour de colis.
Ce système ouvre pourtant la porte aux fraudeurs. En effet, il y rôdent des clients malintentionnés pour mettre en plan une arnaque.
Quand le vendeur baisse la garde
Les « fraudeurs à la livraison » multiplient les coups tordus. Leur technique ? Ils passent une commande sur Amazon, sur le site d’une marque ou sur une boutique en ligne classique. Mais une fois la livraison validée, ils dégainent leur meilleure comédie auprès du service client. En effet, ils prétendent n’avoir jamais reçu leur colis, rapporte Journal des Femmes.
Le but est clair. C’est de recevoir tout en gardant le produit pour eux. Dans bien des cas, l’arnaque fonctionne, surtout quand la livraison ne nécessite pas de signature à l’arrivée. Pour le vendeur, il sera ainsi difficile de prouver la bonne foi de l’envoi, et encore plus de récupérer sa marchandise. Ainsi, le commerçant perd à la fois son produit et son argent.
Une autre forme de l’arnaque
L’arnaque prend parfois des formes encore plus sournoises. Les escrocs disent avoir bel et bien reçu le colis, mais avec un autre plan en tête.
Certains clients peu scrupuleux prétendent avoir reçu un carton vide. D’autres vont plus loin. Ils renvoient l’article en affirmant qu’il ne correspond pas à la commande. Pourtant, ils ont juste remplacé le contenu par un objet du même type, mais sans valeur.
Ces acheteurs n’ont plus de limite dans leur créativité, dommage qu’ils l’exploitent pour une arnaque aussi sournoise.
La directrice de la marque Jonak a même révélé sur LinkedIn un scénario des plus fâcheux. Son personnel aurait reçu des colis de retour remplis de sable ou de pâtes. Histoire d’imiter le poids d’un vrai produit !
« Depuis le début de l’année, nous avons reçu plus de 2000 demandes de remboursement pour colis soi-disant jamais réceptionnés, cinq fois plus que l’an dernier. », a-t-elle témoigné dans ce post LinkedIn.
Une arnaque passible de 375 000 euros d’amende et 7 ans de prison
Les fraudeurs qui s’amusent avec de faux retours ou des livraisons bidon risquent gros. Jusqu’à 7 ans de prison et 375 000 euros d’amende, précise Journal des Femmes. La loi ne plaisante pas avec ce type d’arnaque, même si dans les faits, peu de procédures aboutissent.
Pour les commerçants, le dilemme reste cruel. Faut-il alors croire le client ou faire confiance au transporteur ? Chaque réclamation impose une décision à risque. Pourtant, des solutions existent. L’usage d’un QR code unique et sécurisé lors de la livraison pourrait bien changer la donne. Cet outil protégerait enfin vendeurs comme acheteurs honnêtes.
