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Quand vient le moment de déclarer, le réflexe est surtout de ne rien oublier, pas vrai ? Mais en mettre trop peut aussi poser problème. Oui, il existe des revenus à ne pas déclarer aux impôts. Les inclure risque de faire perdre de l’argent, puisque pour le fisc, les revenus paraîtront plus élevés.
Le montant fiscal augmentera avec. Alors, pour éviter ce piège, voici les revenus à ne surtout pas ajouter.
Les aides pas soumises aux impôts
Vous avez déjà entendu que certaines aides échappent aux impôts ? Celles versées par l’État restent les plus connues. Pourtant, ce sont aussi celles que beaucoup déclarent par erreur, d’après Comment Ça Marche.
Parmi elles, le revenu de solidarité active (RSA). En effet, inutile de la déclarer. Puis, il y a la prime d’activité et les allocations logement. Si vous touchez l’allocation aux adultes handicapés (AAH), ne pensez pas non plus à la mentionner. Idem pour les prestations familiales, comme la prime de Noël ou encore l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH).
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En parallèle, les chanceux qui ont reçu des aides de la part de leur employeur doivent aussi rester vigilants. Puisque certains coups de pouce de l’entreprise échappent également aux impôts. C’est par exemple le cas des titres-restaurants, tant que la participation de l’employeur respecte les plafonds fixés.
Le forfait mobilité durable fait également partie des aides à ne pas déclarer. Enfin, vous avez les remboursements de frais pour l’usage d’un véhicule personnel à des fins professionnelles. Là aussi, la somme ne doit pas dépasser 700 euros par an.
Des revenus liés à l’épargne
Nul besoin non plus de déclarer certains revenus issus de votre épargne. Encore une fois, inutile de les mentionner dans la déclaration d’impôts.
D’abord, le célèbre Livret A ne doit pas apparaître. Même principe pour le Livret d’épargne populaire (LEP). Pensez aussi à laisser de côté les intérêts du Livret de développement durable et solidaire (LDDS). Quant aux comptes épargne logement ouverts avant 2018, les gains restent eux aussi hors du radar des impôts.
Beaucoup savent déjà que ces livrets d’épargne ne sont pas imposables. Pourtant, nombreux sont ceux qui ignorent que les primes issues de l’épargne salariale bénéficient du même avantage.
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La liste inclut les primes de participation ou d’intéressement versées dans un plan d’épargne entreprise (PEE). Ou encore dans un plan d’épargne retraite collectif (PER). Attention toutefois, car choisir de recevoir ces primes directement change la donne. Dans ce cas, les sommes deviennent imposables.
Autres revenus à ne pas déclarer aux impôts
Les revenus cités plus haut ne sont pas les seuls à ne pas mentionner aux impôts. D’autres viennent compléter la liste. Les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale en font partie. Par contre, les règles varient selon les situations.
Comment Ça Marche rapporte qu’après un accident de travail, nous ne payons des impôts que sur la moitié des indemnités. Même chose pour une maladie professionnelle. En revanche, en cas d’affection longue durée (ALD), elles deviennent totalement imposables. Évitez donc de déclarer leur montant brut en entier.
Terminons la liste avec les parents dont les enfants restent rattachés au foyer fiscal. Nos confrères précisent bien que vous ne devez pas déclarer aux impôts leurs gratifications de stage. En effet, elles profitent d’une exonération jusqu’à 20 815 euros.
Qu’en est-il de leurs salaires ? Pas la peine de les déclarer eux aussi. Du moment où ils ne dépassent pas trois fois le SMIC annuel. Par contre, pour un enfant auto-entrepreneur, il est nécessaire de mentionner ses revenus selon le régime applicable.