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Entre les journées à courir après les horaires, les repas à préparer et les devoirs terminés parfois à moitié endormis, les parents galèrent. Alors, ils n’ont plus l’énergie de s’attaquer à la déclaration d’impôts. Et c’est bien là que le piège se referme.
Chaque année, la DGFIP constate que ce sont les parents qui cumulent le plus d’erreurs. Mais, où se planquent ces petites bourdes de votre feuille d’impôts ? Tout tourne en fait autour des enfants.
Ces problèmes à la déclaration familiale des impôts
Déclarer ses impôts quand vous avez des enfants, c’est un peu comme traverser un champ de mines les yeux bandés. Chaque information compte. État civil, nombre d’enfants, situation matrimoniale, sans oublier les cas particuliers comme la garde alternée, les frais de garde, les changements en cours d’année… Bref, c’est à s’en arracher les cheveux.
Mais gare au moindre faux pas. Une case cochée un peu vite, un oubli minuscule, et c’est toute votre déclaration qui dérape. Alors, quand l’administration s’en rend compte, elle ne fait pas de cadeau. Et elle s’en rend toujours compte. Préparez-vous à des régularisations, intérêts de retard et pénalités.
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Déclarer ses pensions alimentaires aux impôts
La pension alimentaire, à première vue, ça paraît simple. Celui qui paie déclare pour déduire, celui qui reçoit déclare pour être imposé. Mais dans la jungle des impôts, même les chemins les plus balisés cachent des pièges.
Confondre la case pour enfants majeurs avec celle pour enfants mineurs, inscrire la pension au mauvais endroit (comme dans les « autres déductions »)… Ça arrive à beaucoup de parents. Pourtant, quand ça arrive, l’addition est salée. Vous risquez ainsi une suppression des avantages, une requalification du revenu et des rattrapages douloureux.
Recevoir une lettre des impôts en plein mois d’août, pendant que vous savourez vos premières vacances ? Croyez-moi, ça gâche même la meilleure des margaritas.
La case en trop ou en moins qui fait tout basculer
C’est souvent dans les familles recomposées ou séparées que les impôts se transforment en grosses épreuves. En cas de garde alternée, par exemple, il ne suffit pas de partager les vacances.
Il faut aussi partager l’avantage fiscal, avec une répartition spécifique sur la déclaration. Se tromper de rubrique, oublier de le signaler. Alors, vous voilà privé d’une demi-part qui aurait pu alléger considérablement votre imposition.
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Quant aux parents isolés, ceux qui portent seuls le navire familial à bout de bras, il est impératif de cocher la fameuse case T. Sans elle, adieu la demi-part supplémentaire, rappelle Le Journal du Net.
Pourtant, chaque année, des milliers de parents passent à côté de cet avantage, simplement par oubli ou par méconnaissance. Une erreur qui, hélas, se paie comptant.
Ces euros qui peuvent changer la donnent sur les impôts
Au milieu de tout ce chaos fiscal, il reste quelques occasions de souffler, mais à condition de ne pas les louper. Les jobs étudiants de vos enfants (encore rattachés à votre foyer fiscal), par exemple, sont exonérés jusqu’à un certain montant. Encore faut-il les déclarer dans les bonnes cases.
Les frais de garde des plus jeunes ouvrent également droit à un crédit d’impôt. Toutefois, attention à ne pas gonfler les montants en incluant des aides sociales. Sinon l’administration rectifiera sans état d’âme.
Quant aux frais de scolarité, ils offrent de belles réductions d’impôts. Un petit coup de pouce pour les parents de collégiens, lycéens ou étudiants à charge. Mais là encore, il faut penser à le signaler dans les bons encadrés. Sinon, c’est autant d’économies envolées, et personne n’aime voir son argent s’évaporer bêtement.