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Depuis des années, Elon Musk est connu pour ses visions audacieuses, qu’il s’agisse de coloniser Mars ou de révolutionner les transports. Mais lors d’une conférence, qui s’est déroulée fin février, à Berlin, son discours a pris une tournure plus sombre. Selon ses dires, si rien n’est fait, nous pourrions être plongés dans une crise énergétique sans précédent… dès 2025.
Les inquiétudes d’Elon Musk
Lors de la conférence Bosch Connected World, Elon Musk a dressé un tableau préoccupant de l’état de nos infrastructures énergétiques. Selon lui, la demande mondiale en électricité croît à une vitesse alarmante. Et malheureusement, le monde n’est pas prêt à suivre le rythme.
Le patron de Tesla a notamment pointé du doigt deux coupables principaux : l’intelligence artificielle et les véhicules électriques. L’IA, avec ses centres de données gourmands en énergie, consomme des quantités astronomiques d’électricité.
Des experts, comme l’économiste Alex de Vries, estiment que d’ici 2027, les serveurs dédiés à l’IA pourraient consommer jusqu’à 100 milliards de kilowattheures par an, soit l’équivalent de la consommation annuelle d’un pays comme les Pays-Bas.
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Les véhicules électriques, quant à eux, ajoutent une pression supplémentaire. Avec des millions de voitures électriques sur les routes et des stations de recharge rapide qui se multiplient, les réseaux électriques doivent fournir une énergie colossale.
Elon Musk a illustré son propos en rappelant que la transition vers une mobilité verte, bien qu’essentielle pour réduire les émissions de carbone, crée un paradoxe : elle alourdit la charge sur des infrastructures déjà vieillissantes.
Lors de la conférence, il a déclaré : « Nous sommes au bord de la crise. » Cette phrase, rapportée par Auto Plus, a résonné comme un électrochoc.
Les solutions proposées : un appel à une révolution énergétique globale
Pour éviter un tel désastre, la meilleure solution, selon Elon Musk, serait d’investir massivement dans les énergies renouvelables, comme le solaire et l’éolien, pour diversifier les sources d’électricité et réduire notre dépendance aux combustibles fossiles.
Il a souligné que ces technologies, bien que prometteuses, nécessitent des infrastructures robustes pour devenir fiables à grande échelle. Par exemple, il a évoqué l’importance des panneaux solaires photovoltaïques, qui donne la possibilité aux particuliers et aux entreprises de produire leur propre énergie verte.
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Mais produire plus d’énergie ne suffit pas. Elon Musk a insisté sur la nécessité de moderniser les réseaux électriques avec des technologies intelligentes, ou « smart grids ».
Ces réseaux, capables de gérer les flux d’énergie en temps réel, peuvent équilibrer la demande et l’offre. Même en cas de pics de consommation. Il a également mis en avant les systèmes de stockage d’énergie, comme les batteries géantes développées par Tesla, qui facilite le stockage de l’électricité produite par le solaire ou l’éolien pour l’utiliser lorsque le soleil ne brille pas ou que le vent ne souffle pas.
Ces technologies, selon le patron de SpaceX, sont essentielles pour pallier l’intermittence des énergies renouvelables.
Un autre point clé de son discours était l’appel à une action collective. Elon Musk a exhorté les gouvernements, les entreprises et les citoyens à travailler ensemble pour accélérer la transition énergétique. Il a cité des exemples concrets, comme les investissements de la France, où 40 % de l’énergie provient déjà de sources renouvelables.
Mais il a aussi reconnu les défis. Construire de nouvelles infrastructures prend du temps, et les investissements nécessaires se chiffrent en milliards. Malgré ces obstacles, Elon Musk reste optimiste. « Des temps intéressants nous attendent », a-t-il déclaré, convaincu que les défis énergétiques sont aussi des opportunités pour innover.