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50% des retraités oublient de réclamer cette aide de 1 605 € par mois : les conditions

Nous invitons les retraités à découvrir cette aide très précieuse qui améliore grandement leurs conditions de vie.

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Les personnes qui partent à la retraite ne se retrouvent pas avec la même pension. En moyenne, les retraités touchent 1 662 euros bruts par mois (1 512 euros nets). Si cette moyenne paraît honorable, elle cache en réalité de fortes disparités (capretraite.fr).

Par exemple, la moyenne des hommes est de 1 924 euros bruts, quand celle des femmes est de 1 145 euros bruts (perlib.fr). De plus, nous parlons bien d’une moyenne. Certains seniors touchent donc bien plus, tandis que d’autres touchent moins. Ce sont ces derniers qui nous intéressent aujourd’hui. En 2024-2025, 11 % de l’ensemble des retraités vivent sous le seuil de pauvreté (Petits Frères des Pauvres).

Une aide pour les retraités les plus vulnérables

La France n’abandonne pas ses citoyens. Pour les personnes précaires, elle propose un bon nombre d’aides différentes. Mais certains pensent que ces leviers concernent uniquement les jeunes ou les actifs. C’est faux. Les retraités y ont effectivement droit.

À ce sujet, nous souhaitons mettre en avant une aide ô combien précieuse : l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa). Si cette aide est si utile, c’est parce qu’elle offre aux retraités un revenu minimal.

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Pourtant, malgré son importance sociale, la moitié des personnes qui pourraient en bénéficier n’y ont pas recours.

Montants et conditions

Au 1er janvier 2025, le montant maximal de l’Aspa s’élève à 1 034,28 € bruts par mois pour une personne seule et à 1 605,73 € pour un couple. L’allocation vient compléter les revenus du bénéficiaire pour atteindre ces plafonds. Par exemple, un retraité seul qui perçoit 700 € de pension pourra recevoir une Aspa de 334,28 € afin d’atteindre le seuil.

Chaque année, l’Aspa profite de la même revalorisation que les pensions de retraite de base. Ainsi, depuis janvier 2025, son montant est plus important de 2,2 %. En revanche, elle ne s’adresse pas à tout le monde. Certaines conditions strictes s’appliquent effectivement.

Pour commencer, les retraités doivent avoir au moins 65 ans (62 dans certaines situations). Ils doivent vivre en France de manière stable, c’est-à-dire au moins 180 jours par an. Autrement dit, les seniors qui s’expatrient de manière permanente ne peuvent pas y prétendre.

Enfin, les ressources du demandeur entrent en jeu. Il ne faut pas gagner plus de 1 034,28 € (personne seule) ou 1 605,73 € (couple).

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Une allocation qui souffre d’un impressionnant taux de non-recours

Malgré toutes ses qualités, l’Aspa est l’aide la plus oubliée de France. En effet, entre 48 et 52 % des retraités éligibles ne la réclament pas. Comment expliquer cette situation ? Nous pouvons noter qu’elle est multifactorielle.

En effet, certains ne demandent pas l’Aspa du fait de la complexité administrative apparente. D’autres, quant à eux, ignorent qu’elle existe. De ce fait, ils ne font logiquement pas la demande pour une aide qu’ils ne connaissent pas.

Alors que certains ne veulent pas subir une certaine stigmatisation sociale, d’autres pensent à la récupération sur la succession. En effet, l’État peut récupérer les sommes versées sur l’héritage du retraité à son décès. Cet élément suffit pour en dissuader certains, qui ne veulent pas léser leurs descendants.

Nous vous invitons à en discuter avec vos proches éligibles. Ce complément peut améliorer leur quotidien, d’autant plus que la crise économique n’est pas derrière nous.

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