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En voiture, le temps passe plus vite avec de la bonne musique. Nombreux sont les conducteurs qui créent leur propre playlist pour les road-trips ou pour chanter dès qu’ils prennent la route. Si les voitures possèdent des haut-parleurs et des radios, ce n’est pas pour rien.
La loi autorise effectivement les conducteurs à écouter de la musique. Rien ne les empêche de chanter également. Mais, vous vous en doutez, les automobilistes doivent respecter un cadre strict. En effet, cette pratique, aussi anodine et courante soit-elle, n’est pas sans danger.
Les conducteurs prennent des risques en écoutant de la musique
Les personnes qui aiment conduire avec de la musique peuvent rapidement nous contredire. Elles considèrent effectivement qu’elles ne se mettent pas en danger à cause d’une chanson. Dans les faits, elles n’ont pas tort. Mais nous parlons surtout, aujourd’hui, des conducteurs qui mettent le son très fort.
Dans ce cas précis, la sécurité routière s’en retrouve bien compromise. Effectivement, lorsque le volume est très fort, nous sollicitons d’autant plus notre cerveau pour nous concentrer sur la route. Cela peut ralentir notre temps de réaction et altérer la prise de décision au volant.
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Une tendance actuelle sur les réseaux sociaux, notamment TikTok, montre comment les conducteurs décident d’éteindre la musique dès qu’ils frôlent un accident.
En enlevant le son, ils partent du principe qu’ils sont mieux concentrés. En outre, lorsque le volume est fort, les automobilistes prennent le risque de mal entendre certains bruits très importants, comme les sirènes d’un véhicule d’urgence.
Les conducteurs risquent des amendes
Noir sur blanc, la loi ne prévoit spécifiquement aucune mesure concernant le volume de la musique qu’écoutent les conducteurs. Mais cela ne signifie pas pour autant qu’ils échappent à des sanctions. En effet, les forces de l’ordre peuvent s’appuyer sur un arsenal juridique qui permet bel et bien de sanctionner la pratique, comme le souligne Le Figaro.
L’article R412-6 du Code de la route dispose notamment que le conducteur « doit, à tout moment, adopter un comportement prudent et respectueux envers les autres usagers des voies ouvertes à la circulation ». Ce dernier doit être « en position d’exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent ». En cas de non-respect de ces dispositions, une amende forfaitaire de 35 euros peut s’appliquer.
Mais peut-être que l’article R318-3 du Code de la route se veut encore plus clair pour coller à la situation d’un conducteur qui écouterait la musique trop fort. Il précise effectivement que « les véhicules à moteur ne doivent pas émettre de bruits susceptibles de causer une gêne aux usagers de la route ou aux riverains ». Un non-respect coûtera 135 euros d’amende.
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Et puis, il y a toujours le tapage diurne ou nocturne, qui reste strictement interdit, à pied, à vélo ou en voiture. L’article R623-2 du Code pénal prévoit une amende de 68 euros pour le sanctionner.
Ne gardez pas la musique pour vous
Nous vous conseillons alors de continuer à écouter de la musique avec un volume relatif. Hors de question, en revanche, de mettre des écouteurs ou un casque. En effet, depuis 2015, l’article R412-6-1 du Code de la route interdit formellement la pratique.
Les conducteurs (ou les cyclistes, par exemple) qui enfreignent cette règle s’exposent à 135 euros d’amende. En outre, ils prennent le risque de perdre trois points sur le permis de conduire.
Ainsi, nous n’invitons pas les conducteurs à supprimer leur playlist spéciale voiture. Nous les invitons cependant à ne pas l’écouter trop fort. Sur les routes, la concentration est primordiale pour assurer la sécurité de tous les usagers.
Source : Le Figaro
