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En France, le riz a trouvé sa place dans la gastronomie. En effet, aujourd’hui, il accompagne nombreux de nos plats. Nous le pensons également sans danger, pourtant, il cache bien des surprises. Il faut croire que les révélations sur ce produit sont loin d’être appétissantes.
Des chercheurs viennent de lever le voile sur un composant douteux qu’il contient, l’arsenic. C’est loin d’être une petite affaire, car l’OMS elle-même a classé ce métal toxique de cancérogenèse.
Des métaux toxiques dans du riz
Le problème concerne particulièrement le riz brun, sa version considérée comme plus saine. Mais alors, quel est le problème ? Le riz brun, non raffiné, conserve en fait son enveloppe extérieure ainsi que son germe. Il contient aussi plus de fibres, de vitamine set de minéraux que le riz blanc.
Pourtant, il y a ce revers de la médaille très peu mentionné. C’est que cette couche, le son, contient une quantité inquiétante d’arsenic inorganique. Une étude menée par deux chercheuses de l’université du Michigan en a fait la révélation. Cette enquête, publiée dans la revue Risk Analysis en février 2025, dévoile que le riz brun contient plus d’arsenic que le riz blanc.
D’où vient cette substance cancérogène ?
L’arsenic ne provient pas d’un ajout industriel. En effet, il existe naturellement dans les sols et les eaux souterraines. C’est plutôt le riz qui pousse sur des rizières inondées qui absorbent le plus ce métal lourd.
L’étude rapporte qu’un kilo de riz brun contient en moyenne 0,28 microgramme d’arsenic. Un kilo de riz blanc, quant à lui, en contient dans les 0,23 microgramme. Pourtant, dans la couche extérieure, c’est-à-dire le son du riz, la concentration atteint 2,1 microgrammes.
Les quantités restent faibles, précise Top Santé. Elles sont bien en deçà de 200 microgrammes par kilo, la limité fixée par Codex Alimentarius. Par contre, le constat a de quoi soulever des questions. Surtout pour les consommateurs plus vulnérables, notamment les jeunes enfants.
Une liaison avec le trouble du spectre autistique ?
Le danger est bien réel pour nos tout-petits, surtout ceux qui ont encore entre 6 et 24 mois. En proportion de leur poids, ils consomment souvent plus de riz que nous les adultes. Cela laisse donc croire qu’ils absorbent plus d’arsenic que les plus grands. L’étude avance même qu’ils ingèrent jusqu’à 0,59 microgramme d’arsenic par kilo de poids corporel par jour.
Pourquoi s’en inquiéter ? Parce qu’une exposition régulière à l’arsenic chez l’enfant peut ralentir son développement cognitif. Le plus triste c’est que d’autres troubles peuvent survenir, des années après.
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En juillet 2023, la revue Frontiers in pediatrics a relevé que l’arsenic peut provoquer des troubles du spectre autistique chez les petits. En effet, les enfants diagnostiqués d’autisme ont plus de métaux lourds dans leur organisme que les autres. Toutefois, les scientifiques auteurs de l’étude n’ont pas réussi à expliquer les raisons, et n’ont mis en avant aucune liaison avec le riz.
Faut-il arrêter complètement le riz ?
Pas forcément. Le riz, même brun, reste un aliment nutritif, surtout dans une alimentation équilibrée. Mais pour les enfants ou les personnes fragiles, il vaut mieux varier les sources. Comme les quinoa, millet, semoule, pommes de terre…
Pourquoi pas rincer longuement le riz avant cuisson ? Vous pouvez aussi le cuire dans un grand volume d’eau pour réduire sa teneur en arsenic.
Source : Risk analysis (28 février 2025)
