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Le gouvernement ne cache pas l’importance d’avoir, à la maison, un kit de survie. Face à une urgence (coupure d’électricité, de gaz, d’eau, catastrophe naturelle, etc.), « les premières 72 heures sont souvent les plus éprouvantes« . Un kit de survie permet donc de s’y préparer, mais il ne faut pas oublier, en outre, d’avoir des espèces sur soi.
En effet, d’autres phénomènes surprenants peuvent nous concerner et nous empêcher d’accéder à nos comptes bancaires. En ayant des pièces et des billets à la maison, vous gagnez de ce fait en indépendance et en autonomie. Mais combien faut-il avoir ?
Pourquoi faut-il garder des espèces avec soi ?
L’idée de conserver une réserve d’argent liquide à domicile en cas de crise est évoquée dans plusieurs pays européens. En Autriche, par exemple, Ewald Nowotny, ancien gouverneur de la Banque centrale, recommande aux citoyens de disposer d’environ 500 euros en petites coupures par ménage (Okdario.com).
Ces espèces peuvent permettre de faire face à certains imprévus. Par exemple, imaginez si nous devions subir un black-out bancaire dès demain ou une panne généralisée. Avoir des espèces vous protégera d’une situation, certes temporaire, mais problématique malgré tout.
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En France, le gouvernement n’encourage pas directement les citoyens à conserver des espèces à la maison. Pour autant, il encourage vivement la création d’un fonds d’urgence. Ce dernier, pour être optimal, doit représenter trois à six mois de dépenses fixes. Vous pouvez le placer sur une épargne sécurisée et accessible, comme le Livret A.
Des espèces… et un kit de survie ?
Les pays européens n’encouragent pas seulement à conserver des espèces, ils font de la constitution d’un kit de survie une priorité. En effet, c’est une priorité face à la situation géopolitique actuelle, sans oublier les conséquences du réchauffement climatique.
En France, le gouvernement prévoit d’envoyer un manuel pratique à tous les foyers avant l’été 2025 pour guider les citoyens dans leur préparation (Europe 1). Ce manuel est déjà disponible en ligne.
Dans le kit, nous trouvons notamment six litres d’eau potable, des boîtes de conserve, des piles, une radio, des chargeurs, des médicaments, les papiers d’identité ou encore des espèces. Ces éléments permettent d’assurer une autonomie minimale pendant au moins 72 heures en cas d’urgence.
Uniformiser les recommandations
La Commission européenne travaille actuellement à harmoniser les directives sur la préparation individuelle dans ses 27 États membres. L’objectif est que chaque citoyen dispose des moyens nécessaires pour survivre quelques jours sans accès aux produits essentiels (Euronews).
Enfin, parlons malgré tout de certains inconvénients. Avoir des espèces et un kit de survie est utile, mais ces mesures ont des limites. Déjà, nous le savons, vous risquez de perdre vos espèces en cas de cambriolage. D’où les conseils du gouvernement de placer vos liquidités sur un Livret A.
En outre, la constitution d’un kit complet est un investissement important pour certains foyers. Commencez par les éléments les plus importants. Par la suite, élargissez le contenu. Mais le plus important reste de constituer son kit selon son budget.
Nous ne pouvons pas, en outre, nier les possibles conséquences psychologiques d’une telle approche. En effet, certains citoyens pourraient percevoir ces initiatives comme anxiogènes si elles ne sont pas accompagnées d’une communication claire sur leur utilité et leur mise en œuvre.
