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Le danger des microplastiques est au centre des préoccupations de nombreux Français. Les études à ce sujet ne manquent pas : dans la revue Science le 13 janvier 2025, dans National Geographic en 2022 ou encore à l’Université de Californie à San Diego en 2025. Toutes s’accordent pour parler de l’omniprésence des microplastiques (surtout dans l’eau).
Cette pollution invisible est évidemment problématique pour l’environnement, mais aussi pour la santé. Comment les limiter, alors ? Une étude, disponible dans Environmental Science & Technology Letters, propose une méthode simple, mais efficace pour réduire leur présence dans l’eau que nous buvons.
Les microplastiques : une pollution invisible
Ces particules invisibles à l’œil nu proviennent principalement de la dégradation des plastiques plus volumineux (macroplastiques). Elles contaminent les océans, les sols, l’air et les cours d’eau. Selon une étude de l’ADEME, 76 % des sols français contiennent des particules de microplastiques.
Dans les bouteilles d’eau en plastique, leur présence vient de la dégradation du plastique. Mais dans l’eau du robinet, les particules proviennent des eaux usées mal filtrées ou des infrastructures vieillissantes (notamment les tuyaux en PVC).
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Leur petite taille permet aux microplastiques d’échapper aux systèmes de filtration classiques. Une étude du CNRS révèle que la majorité des microplastiques présents dans l’eau potable sont invisibles aux méthodologies actuelles en raison de leur taille inférieure à 20 µm.
Quelles sont les conséquences pour la santé ?
Tous les êtres humains ingèrent des microplastiques, en mangeant des aliments ou en buvant de l’eau, entre autres. Maintenant que nous savons cela, quels sont les risques pour la santé ? L’organisme ne parvient pas à les éliminer. De ce fait, ces particules peuvent se retrouver dans le sang et les organes vitaux.
Il en résulte un risque d’inflammation et d’obstruction. En outre, les plastiques peuvent contenir des additifs, comme les phtalates. Or, ces derniers sont des perturbateurs endocriniens.
Aujourd’hui, nous connaissons encore peu les conséquences réelles des microplastiques. Toutefois, les experts s’accordent pour dire qu’ils sont néfastes. Mais comment les éviter, alors que nous devons boire de l’eau pour rester en bonne santé ?
Limiter les polluants dans l’eau
Face à cette menace invisible, une méthode permet de réduire la présence de microplastiques dans l’eau que vous consommez. Il suffit de la bouillir puis de la filtrer.
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En faisant bouillir l’eau, vous éliminez certains produits chimiques. Laissez ensuite l’eau refroidir et passez-la ensuite à travers un filtre en acier inoxydable pour éliminer les résidus de calcaire et les particules piégées. Selon Lanature.ca, cette méthode permet d’éliminer jusqu’à 90 % des nanoplastiques et des microplastiques.
Enfin, nous vous invitons malgré tout à limiter votre consommation de bouteilles en plastique. L’association Agir pour l’Environnement vous met en garde : « À raison d’une moyenne de 131 litres d’eau embouteillée consommés par an, un enfant est donc susceptible d’ingérer, pour ce simple usage, près de 16 000 microparticules de plastique chaque année. »
Afin de protéger votre santé et la planète, l’association vous invite à vous tourner vers d’autres options : « Eau du robinet, gourdes, fontaines d’eau, verre consignable, pour sortir de la logique du tout jetable par une économie circulaire vertueuse face aux défis environnementaux. »
