Montrer le sommaire Cacher le sommaire
Dans plusieurs grandes villes français, l’air se trouve trop pollué. L’Union européenne a constaté le même problème dans plusieurs pays membres. Ainsi, l’idée de mettre en place des Zones à Faibles Émissions (ZFE) a vu le jour. Dans plusieurs villes françaises, les véhicules les plus polluants se voient alors interdits de circulation. Les automobilistes, de leur côté, ne voient pas la réforme du bon œil.
Mais il semble que certaines communes s’opposent aux ZFE. Un récent vote de quelques députés remet en question l’existence de cette mesure. Ce dispositif pourrait même disparaître dans certaines métropoles. Mais est-ce réellement la fin des restrictions pour les conducteurs ?
La mesure divise les automobilistes
Les automobilistes n’ont plus trop le choix. Ils doivent composer avec les ZFE. Ils se voient alors interdits dans certains trajets. Dans certaines grandes agglomérations, la circulation des voitures polluantes doit suivre des horaires fixes. Dans d’autres, le passage de ces véhicules se voit même interdit.
En 2025, les règles durcissent. Si auparavant, la restriction ne concernait que les véhicules classés Crit’Air 5 et 4, la liste s’élargit. En effet, elle inclut davantage les voitures Crit’Air 3. Le cas dans la métropole du Grand Paris.
L’objectif écologique est clair, certes. Mais l’application des ZFE a vite suscité des critiques. Les automobilistes se sentent pénalisés. Notamment ceux qui n’ont pas les moyens de remplacer leur véhicule par un modèle récent et moins polluant. La situation devient alors une véritable impasse pour certains foyers.
Des villes prêtes à faire marche arrière
Les tensions montent. Quelques villes ont par conséquent décidé de prendre des initiatives. Pour les élus, il est important d’alléger les contraintes imposées aux automobilistes. Montpellier, par exemple, a récemment suspendu les verbalisations liées au non-respect des restrictions ZFE, rapporte Marie France.
Cette situation a poussé les députés à se pencher sur la question. Une commission spéciale, chargée d’examiner un projet de loi sur la simplification économique, a voté un amendement le mercredi 26 mars. C’est celui de supprimer les ZFE.
« Elles sont inutiles pour améliorer la qualité de l’air et créent une forte blessure sociale, un séparatisme territorial. » a affirmé Pierre Meurin (Rassemblement national, RN), auteur d’un amendement.
Si cette décision venait à être confirmée, ce serait un grand soulagement pour les automobilistes exclus de certaines grandes villes. Comme Paris, Lyon, Lille, Montpellier, Strasbourg, Marseille, Rouen, Toulouse, Nice, mais aussi Grenoble, Reims et Saint-Étienne. Ou encore Clermont-Ferrand, Toulon, et Annecy.
La fin des ZFE pour les automobilistes ?
Cette annonce est réjouissante pour les automobilistes. En revanche, il est trop tôt pour fêter la victoire. Il y a encore du chemin à faire pour les opposants. Le texte proposé doit encore passer à l’Assemblée nationale. Les obstacles sont d’ailleurs nombreux.
Auprès des « deux agglomérations où les ZFE sont effectives, soit celles de Lyon et Paris, la concentration de dioxyde d’azote a été réduite de plus d’un tiers. », soutient la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher.
Enfin, les automobilistes doivent savoir que la pollution de l’air est une question cruciale en France. Selon les chiffres de la Santé publique, elle est à l’origine de 40 000 décès prématurés chaque année. Un fait donc à méditer…
