Montrer le sommaire Cacher le sommaire
Les automobilistes sont nombreux à ne pas respecter les règles du Code de la route. Rien qu’en 2023, les gendarmes ont enregistré plus de 30 millions d’infractions. Alors qu’ils font fi de déroger au code, aucun conducteur n’aime pourtant recevoir une contravention. Ce moment s’accompagne toujours d’un tracas pour la plupart d’entre eux.
Le montant de l’amende se révèle parfois vertigineux, sans parler des autres sanctions. Mais alors, entre excès de vitesse, conduite en état d’ivresse ou téléphone au volant, que risquent les automobilistes ?
4 niveaux de contraventions
Le Code de la route classe quatre contraventions de base. Les amendes appliquées par les autorités dépendent ensuite de l’infraction. De 1 à 4, elles sont dites forfaitaires, et ne demandent aucun passage devant le Tribunal de police. Le montant peut aussi faire l’objet d’une majoration si l’automobiliste ne règle pas l’amende au bout de 45 jours.
« Vous devez payer l’amende majorée dans un délai de 30 jours à partir de la date d’envoi de l’avis (45 jours en cas de télépaiement par carte bancaire) pour bénéficier d’une diminution de 20 % de son montant. », précise aussi le Service-Public.fr
À voir Automobilistes : attention à ces nouvelles règles qui vont tout changer
Cependant, lorsque l’irrespect atteint le cinquième niveau, cela demande au conducteur de passer par le juge du Tribunal de police. Là, les sanctions risquent de révéler du domaine criminel.
Ce n’est pas parce que l’infraction semble anodine qu’elle l’est réellement. Certaines amendes semblent presque dérisoires. Mais ne vous y trompez pas, elles peuvent rapidement grimper.
Les amendes les plus basses pour les automobilistes
L’automobiliste qui se gare en double file ou oublie de payer son horodateur peut par exemple recevoir une contravention de 1ère classe. Comptez 11 euros à la clé pour ce geste. Par contre, s’il ne règle pas rapidement la note, le montant grimpe jusqu’à 38 euros, informe Marie France.
Il manipule son téléphone au volant ? Là, le niveau d’infraction monte en 2e classe. Sachez que le risque va au-delà des amendes. Cette habitude corrompt aussi la sécurité routière. En effet, l’utilisation du téléphone au volant, malgré les avertissements, reste une des causes principales d’accidents.
L’automobiliste qui utilise son téléphone portable sans dispositif mains libres risque ainsi une amende de 35 euros. Mais attention, ce montant peut grimper à 135 euros s’il tarde à payer. Et en plus de cela, il perdra trois points de son permis.
Des infractions plus graves
Les infractions de classe 3 ou 4 sont beaucoup plus sévères. C’est lorsque les automobilistes mettent en danger sa vie, mais aussi celle des autres usagers de la route. Le cas quand vous roulez en sens interdit, grillez un feu rouge ou dépassez les vitesses autorisées.
Ces irrégularités vous valent une amende forfaitaire de 68 euros. Elle risque d’atteindre 450 euros si vous ne pressez pas de régler. Les sanctions viennent souvent avec un retrait de points sur le permis de conduire.
Pour les automobilistes les plus imprudents, les infractions sont catégorisées de 5e classe. À ce niveau, le conducteur a eu des comportements dangereux au volant. Par exemple, conduire en état d’ébriété ou sans permis. À cette échelle, l’amende peut atteindre 3 000 euros. Vous risquez également de perdre votre permis de conduire. Les autorités pourront même immobiliser votre voiture.