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Être propriétaire d’un chien est un véritable plaisir, mais cela implique aussi de grandes responsabilités. En effet, ces animaux, aussi affectueux soient-ils, peuvent représenter un danger dans les lieux publics s’ils ne bénéficient pas d’une surveillance adéquate. C’est pourquoi, à partir du mois prochain, ces animaux doivent être tenus en laisse lorsqu’ils se promènent avec leurs maîtres, sous peine d’amende.
Les règles pour les chiens dangereux
En France, il existe de nombreuses règles pour ceux qui veulent adopter des chiens. Il est donc très important de les connaître pour éviter de recevoir des amendes. L’une des principales choses à savoir est la race de l’animal. Car oui, certaines races se trouvent interdites à l’acquisition dans le pays, à cause du danger qu’elles peuvent représenter.
C’est le cas des chiens d’attaque, comme les Pitbulls, mais aussi de l’American Staffordshire terrier et du Mastiff. Pour ces races, classées en catégorie 1, les propriétaires doivent obligatoirement les inscrire au livre généalogique officiel. Sans cela, la loi interdit leur détention.
D’autres races, classées en catégorie 2, comme le Staffordshire terrier, le Rottweiler ou le Tosa, restent autorisées, mais sous conditions. Les propriétaires doivent notamment suivre une formation de sept heures sur l’éducation et le comportement canin. De plus, l’animal doit passer une évaluation comportementale entre huit mois et un an, à renouveler en fonction de son niveau de dangerosité.
À voir 750 € d’amende à cause de votre poubelle : attention à ces règles qui se durcissent
Enfin, pour adopter un chien, il est obligatoire d’obtenir un permis de détention délivré par la mairie. Ce document est indispensable : en cas de contrôle, son absence peut entraîner une lourde amende. Comme le précise le service de l’État, « le défaut de présentation du permis de détention ou de tout autre justificatif est puni d’une amende pouvant aller jusqu’à 450 euros ».
L’amende à payer pour le non-respect de cette nouvelle règle
Outre les règles déjà mentionnées, les propriétaires de chiens doivent également respecter une réglementation spécifique pendant une période clé de l’année. Elle s’applique à partir du 15 avril jusqu’au 30 juin. Et concerne à ceux qui aiment promener leur animal dans les zones boisées publiques.
Pendant le printemps, beaucoup d’oiseaux vont remplir ces espaces pour nidifier. Pour les petits sans défense, la présence d’un chien peut représenter un grand danger.
En effet, ces animaux ont un flair très développé, leur permettant de débusquer aisément une nichée. Afin de protéger ces espèces, l’État impose alors aux propriétaires de chiens de les tenir en laisse. Et ce, dans les zones boisées publiques.
En cas de non-respect de cette règle, les propriétaires s’exposent à une amende de quatrième classe, pouvant atteindre 750 €. Conformément à l’Article R428-6 du Code de l’environnement, un chien non tenu en laisse dans ces zones se trouve en état de divagation.
Notant que cette loi, qui existe depuis mars 1955, ne s’applique pas dans les allées forestières, c’est-à-dire aux routes, chemins ou sentiers forestiers. Dans ces espaces, vous pouvez laisser votre chien se promener librement sans laisse.
Le reste de l’année, votre chien a également le droit de se balader en liberté dans les zones boisées publiques. Attention toutefois : il ne doit pas s’éloigner de vous, sinon vous risquez aussi une amende.
