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Leclerc dans la tourmente à cause de contrôles non réalisés : amende colossale pour l’enseigne

Le centre Leclerc de Saint-Gilles-Croix-de-Vie vient d’écoper d’une amende de 5 000 € pour ne pas avoir effectué des contrôles obligatoires.

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Le centre Leclerc de Saint-Gilles-Croix-de-Vie a récemment fait les gros titres, et pas pour ses promotions alléchantes. En effet, l’enseigne vient d’écoper d’une amende de 5 000 euros pour avoir omis d’effectuer les contrôles obligatoires sur ses équipements frigorifiques.

Saint-Gilles-Croix-de-Vie : une ville sous surveillance

Depuis des années, la préfecture de Vendée scrute les entreprises locales, grandes ou petites, pour s’assurer qu’elles respectent des règles strictes. Ces contrôles ne datent pas d’aujourd’hui.

En 2019, 2020 et 2021, Leclerc a déjà reçu des courriers officiels pour rappeler ses obligations. Nous parlons ici de normes environnementales et de sécurité, des domaines où la France ne plaisante pas.

Les équipements frigorifiques, omniprésents dans les supermarchés, sont au cœur de cette surveillance. Ces machines ne sont pas en effet de simples gadgets. Ils fonctionnent sous pression, avec des gaz parfois dangereux, et nécessitent des inspections régulières.

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À Saint-Gilles, comme ailleurs, ces vérifications ne sont pas optionnelles : elles protègent les employés, les clients et l’environnement. Malheureusement, malgré trois rappels envoyés, le Leclerc de Saint-Gilles n’a pas suivi le rythme des contrôles. Une négligence qui n’est pas pourtant passée inaperçue.

5 000 euros d’amende : pourquoi une telle sanction ?

Venons-en au cœur de l’affaire : cette amende de 5 000 euros qui fait jaser. Elle n’est pas tombée du ciel. Lors de sa visite, l’inspecteur de l’environnement a en effet constaté que les cinq systèmes frigorifiques de Leclerc n’avaient pas fait l’objet d’un contrôle comme l’exige la loi.

Ces inspections, appelées « périodiques », ne sont pas une option. Elles permettent de vérifier que tout fonctionne correctement, que les tuyaux tiennent le coup et que les gaz restent bien où ils doivent être. Sans elles, le risque grimpe : une fuite pourrait libérer des substances polluantes, ou pire, une explosion pourrait menacer la sécurité des lieux.

La préfecture n’a pas hésité à taper du poing sur la table. Selon elle, le magasin avait été prévenu à plusieurs reprises. Trois courriers, envoyés sur trois années consécutives, avaient rappelé les obligations. Pourtant, rien n’a bougé.

Pourquoi ce silence ? La direction du Leclerc, contactée par des médias comme Ouest-France, s’est contentée d’un « nous faisons le nécessaire », sans entrer dans les détails. Peut-être un manque de moyens, une erreur de gestion ou une sous-estimation des risques ?

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Ce n’est pas la première fois que l’enseigne fait parler d’elle en Vendée. En effet, en 2020, le même Leclerc s’était battu contre un redressement fiscal de 500 000 euros, une affaire qui avait duré neuf ans. Cependant, cette fois, pas de longue bataille judiciaire : la sanction est claire, rapide, et sans appel.

Et nous, les clients de Leclerc, sommes-nous en danger ?

Non, vous n’êtes pas en danger immédiat. Cette affaire ne signifie pas que les frigos du magasin Leclerc sont sur le point d’exploser ou que vos yaourts se trouvent menacés. Les inspections manquantes étaient des mesures préventives, pas des alertes sur un problème déjà existant.

Rien n’indique, dans les rapports officiels, qu’une panne ou une fuite ait été détectée lors du contrôle de janvier. Quoi qu’il en soit, la direction a deux mois pour faire appel ou corriger le tir.

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