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Le printemps est là depuis quelques heures, et la météo va basculer. Par contre, au lieu de nous apporter de la douceur, ce début de saison va amorcer un temps presque glacial.
Le changement se fera sentir dès ce week-end. Puis vers le milieu de la semaine, un air plus froid va remplacer les hautes pressions qui nous apportaient de la douceur. Les conditions seront-elles réunies pour provoquer des gelées ? Les prévisions.
La baisse des températures a déjà commencé
La semaine prochaine, la météo prépare un vrai tournant. En effet, les températures vont chuter. Et la majeure partie de la France sentirait cette fraîcheur. Lundi 24 mars, une douceur relative s’accrocherait encore en journée.
Cependant, la situation va vite évoluer en raison d’un changement de flux. D’ailleurs, la baisse des températures est déjà perceptible dès ce week-end. Mais elle va s’accentuer à partir du milieu de la semaine.
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Mardi 25 mars, les vents basculeront au nord, selon Tameteo.com. Ce changement amènera dans tout le territoire une masse d’air plus froide. Ainsi, dans le nord-ouest, les maximales peineront à dépasser les 10-12 °C. Un seuil bien en deçà des prévisions météo annoncées ces derniers jours. L’air frais va petit à petit couvrir le reste du pays.
Ces pressions plus basses ne sont pas le seul coupable de cette baisse de températures. Il y a aussi quelques passages perturbés qui renforcent la sensation de fraîcheur. Le mercure va même passer sous les normales de saison.
La météo sous des valeurs négatives ?
Avec le mercure qui continue à baisser, le froid risque de devenir plus mordant, surtout pendant les nuits et les matinées. Néanmoins, la météo restera en général calme. À part les quelques averses qui vont ponctuer la semaine.
Mais c’est surtout l’arrivée de petites gelées qui retiennent l’attention. Ce scénario est possible dans les zones abritées du vent. Car, par endroits, les températures seraient proches de zéro, voire négatives, d’après Tameteo.com.
Pour l’instant, l’impact sur la végétation semble limité, en particulier au nord. Il est d’ailleurs encore trop tôt pour confirmer cette tendance. En effet, les prévisions météo ne permettent pas encore d’anticiper des gelées plus margées.
Mais une nuit dégagée et sans vent suffit parfois à faire plonger le thermomètre sous les -2 °C à -3 °C. Si ce scénario venait à se confirmer, les premières gelées significatives de la saison pourraient bien faire leur apparition dans certaines régions. Ce qui n’annonce rien de bon pour certains vergers.
Une météo normale, mais des saisons décalées
Les épisodes de douceur printanière ne sont pas anodins en cette période, rassurent nos confrères. En effet, cette tendance est juste la suite des précédents hivers trop doux. Ce basculement a par ailleurs changé le cycle de la végétation. Si vous avez bien remarqué au cours des précédentes décennies, les floraisons commençaient parfois plus tôt que prévu.
Ce décalage pose un vrai problème. D’après le site spécialisé en météo, une plante censée fleurir début avril peut avoir son cycle avancé de quinze jours ou plus. Alors, si une vague de froid s’invite, le gel de mars risque d’endommager les fleurs fragiles. L’enjeu est donc immense pour les récoltes à venir.
Heureusement que des précautions existent. Dans les vergers, il est par exemple possible de badigeonner les troncs d’arbre avec une chaux blanche spéciale. Cette dernière va ralentir la montée de sève en réfléchissant la lumière. Le procédé va ainsi ralentir la floraison.
Pour mieux s’adapter aux caprices de la météo, il est aussi envisageable de planter des variétés à floraison tardive.