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L’Assurance Retraite ne se contente pas de seulement additionner vos cotisations. Il existe aussi des règles qui vous donnent droit à des majorations. Accordées sous conditions, elles viennent gonfler le montant de votre pension.
Certaines majorations profitent à des millions de seniors, tandis que d’autres ne s’adressent qu’à des profils très limités. Voici alors sept situations qui permettent d’augmenter votre pension.
Une majoration pour les parents
Le système de retraite français ne ferme pas les yeux sur la responsabilité des parents à prendre soin de leurs enfants. Ainsi, à partir de trois enfants, ces retraités bénéficient d’une hausse automatique de 10 % sur leurs droits.
Ce privilège concerne les parents biologiques ou adoptifs. Mais il faut qu’ils aient élevé ces enfants pendant au moins neuf ans avant leurs seize ans, rapporte Net-Actuality. Il faut aussi savoir qu’il s’ajoute aux surcotes déjà cumulées.
La surcote pour les carrières de longue durée
L’Assurance Retraite récompense les travailleurs qui ont eu une longue carrière. En effet, une surcote vient rehausser le montant de leur pension.
La règle ? Valider plus que les trimestres nécessaires pour avoir un taux plein. Chaque trimestre supplémentaire (à compter de l’âge légal de départ) équivaut à une majoration de 1,2 % sur la pension de base.
Selon Net-Actuality, « un salarié né en 1964 qui a 175 trimestres au lieu des 171 requis voit sa pension majorée de 5 %. »
Une majoration pour la retraite complémentaire
Les régimes de retraite complémentaire offrent aussi des bonifications à leurs assurés. Les retraités Agirc-Arrco, par exemple, peuvent toucher une majoration de 10 %. Celle-ci s’adresse aux parents ayant au moins trois enfants.
Du côté des fonctionnaires, la majoration est de 5 % pour les parents de trois enfants ou plus.
À voir 6 cas particuliers qui vous donnent droit à une augmentation de votre retraite
Une majoration spécifique pour les conjoints à charge
Un retraité, dont le conjoint est chômeur, bénéficiait d’un certain bonus jusqu’en 2011. Cependant, le gouvernement a décidé de ne plus reconduire l’aide, sans la supprimer pour les bénéficiaires. Ils sont encore au nombre de 50 000 à recevoir une prime de 50,81 euros.
Le cas de la pension de réversion
Le décès d’un conjoint n’est pas toujours facile. En effet, pour les veufs ou les veuves, la chute de revenus est difficile à gérer. C’est pourquoi le système de retraite français a mis en place la pension de réversion. Elle verse au survivant une pension égale à 54 % de celle du défunt.
Mieux encore, la somme peut être majorée de 10 % quand le défunt a laissé au moins trois enfants. De 11,1 % si le veuf ou la veuve a plus de 67 ans, ou encore si ses pensions cumulées sont inférieures à 2 993,14 euros par trimestre.
Aujourd’hui, environ 300 000 seniors profitent de cette pension, principalement des femmes.
Le bonus pour les retraités en perte d’autonomie
La perte d’autonomie ouvre également droit à une majoration. Pour y prétendre, il faut remplir plusieurs critères. Le premier est, bien entendu, la perte d’autonomie. Cette dernière a besoin d’être validée médicalement. Le deuxième, c’est d’être bénéficiaire d’une pension d’invalidité.
Comme le rapportent nos confrères, cette majoration va jusqu’à 1 266,60 euros par mois. Elle bénéficie à 16 000 retraités qui ont besoin d’une assistance quotidienne.
Un avantage pour une poignée de retraités
Enfin, il y a ce que nous appelons la majoration de retraite pour conjoint coexistant. Ce dispositif concerne les seniors ayant exercé une activité indépendante avant 1973, sur l’ancien régime. Il n’existe plus dans le système actuel, mais 60 000 seniors en bénéficient encore, dont la plupart sont des hommes.
La majoration accorde aux pensionnés 50 % des points accumulés avant le 31 décembre 1972.
