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La transition entre la vie professionnelle et la retraite inquiète de nombreux Français. Ils craignent, effectivement, de voir leur niveau de vie baisser. Pour les personnes qui peinent déjà à joindre les deux bouts, ces peurs sont évidemment légitimes.
Cependant, comme le rappellent nos confrères de MoneyVox, il est possible de profiter de différentes majorations. Ces dernières permettent d’augmenter le montant de la pension. De ce fait, les Français terminent leur carrière avec moins de craintes et plus de sérénité. Faisons donc le tour des six principales majorations applicables en 2025.
Retraite : gagner un peu plus d’argent chaque mois
La première majoration qu’abordent les journalistes de MoneyVox est la surcote qui concerne les retraités du secteur privé. Elle concerne les travailleurs qui poursuivent leur activité au-delà de l’âge légal de départ à la retraite, alors qu’ils bénéficient déjà du taux plein.
L’administration récompense cette poursuite d’activité. En effet, chaque trimestre supplémentaire permet d’augmenter sa pension de 1,25 %. Comme l’explique Service-Public.fr, un salarié qui a cotisé 175 trimestres au lieu des 171 requis profite d’une hausse de 5 %.
Une augmentation qui donne envie. Mais sachez qu’il en existe une autre, plus importante encore. En effet, cette dernière concerne les parents d’au moins trois enfants. Ces derniers bénéficient d’une majoration automatique de 10 %. D’après l’Assurance Retraite, ils sont 5,5 millions de Français à en profiter.
Bonne nouvelle, les régimes complémentaires comme l’Agirc-Arrco appliquent également cette majoration. Les régimes spéciaux et l’Ircantec attribuent un bonus supplémentaire de 5 % par enfant au-delà du troisième.
Profiter d’une pension plus importante
La revalorisation dont nous parlons maintenant n’existe plus depuis le 1er janvier 2011. Cependant, elle continue pour les personnes qui en profitaient avant cette date. Nous parlons de la majoration pour conjoint à charge. L’administration accordait cette hausse de plus de 50 euros par mois aux retraités qui avaient un conjoint répondant à certaines conditions d’âge et de ressources.
Ils doivent effectivement avoir au moins 65 ans et avoir des ressources inférieures à 983,47 euros par mois. Si ce plafond évolue chaque année, ce n’est pas le cas du montant. Il subit effectivement un gel depuis 1977, et s’élève à 50,81 euros par mois. Environ 53 000 retraités en bénéficient encore aujourd’hui, contre près de trois fois plus en 2001 (Statistiques Assurance Retraite).
Quant aux personnes qui ont besoin de l’aide d’une tierce personne pour accomplir des tâches de la vie quotidienne, elles peuvent prétendre à une hausse spécifique. Depuis avril 2024, cette majoration s’élève à un minimum de 1 266,60 euros par mois, soit environ 40 % de la pension de base (CFDT Retraités). Notons toutefois que cette majoration ne peut pas se cumuler avec l’APA.
À voir Retraite : ces hausses méconnues peuvent augmenter votre pension, les Français concernés
Des conditions à respecter
Avant d’aborder le cas de la pension de réversion, revenons sur la situation de certains travailleurs indépendants. En effet, les Français indépendants qui ont acquis des droits avant le 31 décembre 1972 peuvent bénéficier d’une majoration spécifique : la « majoration pour conjoint coexistant« . Cette bonification équivaut à 50 % des points acquis avant cette date.
Selon la Cnav, le montant moyen est de 50 euros par mois. Chaque année, le nombre de Français qui en profitent baisse logiquement. Il est actuellement supérieur à 60 000.
Enfin, pour finir, en cas de décès d’un conjoint, le survivant peut percevoir une pension de réversion. Elle correspond à 54 % de la pension du défunt. Il est possible de gonfler ce montant selon certaines situations. Par exemple, elle augmente de 10 % si le défunt est père d’au moins trois enfants.
Source : MoneyVox