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Les négociations annuelles entre les industriels et la grande distribution viennent de s’achever. Pour les consommateurs, ces discussions ont une grande conséquence. En effet, elles sont à l’origine de l’évolution des prix dans les supermarchés.
Sur Nuit France, vous pouvez découvrir les propos de Michel-Édouard Leclerc dès la fin des négociations. Le dirigeant d’entreprise nous explique qu’il fera tout pour protéger les clients de certaines hausses de prix. Malgré tout, et c’est malheureux, plusieurs aliments n’y échapperont pas. Or, ces augmentations pèseront lourd sur le budget des ménages. Et ce, alors que l’inflation continue de ralentir.
Des prix en hausse dans les supermarchés ?
Chaque année, les négociations entre les distributeurs et les industriels permettent de fixer les prix des produits dans les supermarchés. Ces discussions sont toujours tendues, puisque les industriels veulent conserver leur marge (voire l’augmenter), tout comme les distributeurs. Mais ces volontés ne s’accordent généralement pas avec une baisse des tarifs.
La bonne nouvelle pour les consommateurs est une certaine stabilité dans ces négociations. C’est en tout cas ce que souligne Layla Rahhou, déléguée générale de la fédération patronale des supermarchés. Mais vous le savez, si la moyenne des prix est stable, cela ne signifie pas pour autant que les tarifs de certains articles n’évolueront pas à la hausse.
La mauvaise nouvelle réside dans les articles qui verront les tarifs s’envoler. Attendez-vous effectivement à voir certains prix s’envoler dans les supermarchés. Par exemple, les produits à base de lait et de beurre (gâteaux, madeleines) vont connaître une hausse de 15 % (par rapport à 2024).
Les industriels justifient cette hausse par la hausse du coût de l’énergie, les épidémies qui touchent les bovins (production laitière à la baisse) et la transformation du lait en fromage, plus rentable pour les producteurs (Capital).
Pour ne rien arranger, Agriculture.gouv.fr nous apprend que le prix du beurre a bondi de 30 % en un an sur les marchés français.
D’autres produits en hausse dans les supermarchés ?
Malheureusement, les hausses ne se limitent pas aux produits laitiers. Le chocolat, le jus d’orange et le café devraient également voir leurs prix augmenter de 15 % en moyenne. Ces augmentations sont la conséquence de la flambée des cours des matières premières sur le marché international.
Comme le soulignent Capital et l’UFC-Que Choisir, le prix du café a augmenté de 20 à 25 % en deux ans seulement. Pour Yves Puget, directeur des publications du magazine LSA, ces hausses dans les supermarchés sont logiques.
À voir Mauvaise nouvelle dans les supermarchés : ces prix vont finalement exploser
Il insiste effectivement sur le fait que, avant l’inflation, les Français ont profité d’une déflation pendant dix ans. De ce fait, ces augmentations devaient finir par arriver.
Une bonne nouvelle malgré tout ?
Ces hausses signifient-elles que le prix moyen d’un panier de courses au supermarché augmentera ? Par chance, ce ne sera pas le cas. En effet, si nous parlions d’une quasi-stabilité en début d’article, c’est parce que d’autres produits, eux, verront leur tarif baisser.
Ainsi, les prix de l’huile d’olive, des pâtes et du sucre devraient diminuer légèrement en 2025. Les rayons hygiène-beauté et entretien pourraient également enregistrer une diminution moyenne de 2 %, selon la Fédération nationale de la Mutualité Française.
Alors, Grégory Caret, observateur à l’Observatoire de la consommation, indique que le prix du panier moyen au supermarché changera sensiblement. Sur un panier type de 100 euros, la baisse sera effectivement de 20 centimes (UFC-Que Choisir).
