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Chaque installation sur les routes est censée être utile pour les automobilistes, c’est vrai. Pourtant, certains dispositifs, au lieu d’aider, agacent les conducteurs. La bonne nouvelle est que l’un d’eux est sur le point de disparaître. De quoi s’agit-il ? Et pourquoi une telle décision ? Réponses.
Pas trop appréciés des automobilistes
Les automobilistes le savent bien. L’excès de vitesse est une infraction. Nous connaissons tous les dangers que cela implique. Pourtant, ça ne semble pas empêcher certains de dépasser les limites.
Les autorités sont là pour rappeler les contrevenants à l’ordre. Mais il y a aussi les ralentisseurs qui jouent un rôle clé. Ces petits obstacles ont en effet pour mission de nous ralentir. Donc, de réduire les risques d’accidents.
Ils ne cessent de se multiplier ces dernières années. Aujourd’hui, nous sommes à pas moins de 450 000 sur les routes, comme l’informe Marie France. Autant dire que ces installations sont partout.
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Malgré leur importance, elles ne font pas vraiment l’unanimité. Bien sûr, elles sont là pour notre sécurité. Or, beaucoup d’automobilistes s’offusquent dès qu’ils doivent les franchir.
Des règles précises
Vous faites partie des automobilistes qui ne sont pas fans de ralentisseurs ? Ce qui suit saura sûrement vous plaire. Il semblerait que vous en voyez la fin. Non, ce n’est pas parce que beaucoup de conducteurs ne l’apprécient pas. Mais c’est parce que la plupart sont hors normes.
Eh oui, les ralentisseurs doivent aussi répondre à des règles. Forme et emplacement, tout se trouve codifié.
Commençons par leur forme, elle se décline en deux types. Il y a d’abord le dos-d’âne qui doit s’étendre sur toute la largeur de la route. Ensuite, les plateaux trapézoïdaux avec des pentes d’approche ne dépassant pas les 10%.
Par ailleurs, les ralentisseurs ne doivent être que sur les routes où la vitesse reste plafonnée à 30 km/h. Ils ne doivent pas non plus encombrer les axes fréquentés par plus de 3 000 d’automobilistes par jour. En plus, un axe régulier pour les transports communs ne doit pas en contenir.
Enfin, il faut que ces installations soient à plus de 40 mètres des virages et 25 mètres des ponts.
Presque la totalité est hors norme
Le problème des ralentisseurs non conformes fait actuellement beaucoup parler. Thierry Modolo, président de l’association Pour une Mobilité Sûre et Durable affirme que c’est la « quasi-totalité » de ces installations qui ne respectent pas les règles.
La faute à qui ? Aux communes selon Thierry Modolo. Cette situation a bien sûr des conséquences pour les automobilistes. Ils se retrouvent souvent à subir des installations mal conçues.
Rémy Josseaume, avocat spécialisé en Droit routier, interrogé par Ouest-France a aussi mis en lumière la situation. « Dans les mairies, les décideurs ont été induits en erreur depuis des années. On leur a fait croire qu’à côté de la réglementation, ils pouvaient se fier à des recommandations qui continuent à préconiser des formes de ralentisseurs hors norme. » explique-t-il.
Automobilistes, prenez les choses en main
Alors, les automobilistes vont vraiment dire adieu aux ralentisseurs ? La bonne nouvelle, c’est que le sujet est déjà sur le radar de plusieurs décisions juridiques. Prenez le tribunal administratif de Toulon. En juillet 2024, il a fait enlever des ralentisseurs jugés non conformes.
Mais vous pouvez prendre les choses en main. En effet, Auto Moto révèle que les automobilistes ont le droit de signaler un ralentisseur illégal. Comment ? Soit en saisissant le tribunal administratif pour signaler le problème. Soit en déposant plainte. Vous n’êtes pas trop adepte des démarches administratives ? Vous pouvez vous rendre sur la plateforme de 40 Millions d’automobilistes.
