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Et si le pouvoir d’achat des retraités s’améliorait en 2025 ? Les bonnes nouvelles s’enchaînent pour les seniors, surtout pour les plus modestes. Pour rappel, depuis le mois de janvier, ils profitent déjà d’une revalorisation de la pension de base (+ 2,2 %).
Mais ce n’est pas tout. En mars, un changement concerne des millions de seniors. Nous parlons d’une évolution concernant la Contribution sociale généralisée (CSG). Cette taxe sera moins importante pour certains Français. Par conséquent, c’est le montant global de leur pension qui va augmenter. Avec, en prime, des remboursements à la clé.
Les retraités doivent, eux aussi, payer la CSG
La Contribution Sociale Généralisée (CSG) est un prélèvement social qui concerne à la fois les actifs et les retraités. En effet, cette taxe s’applique sur les revenus d’activité (comme les salaires), les revenus de remplacement (pension de retraite, allocations chômage, etc.) et les revenus de patrimoine.
Malheureusement, les retraités les plus modestes ressentent le poids de cette fiscalité qui réduit le montant de leur pension. Mais en 2025, tout peut changer. Pour 40 % des retraités, selon La Retraite en Clair, de nouvelles modalités permettront de réaliser des économies.
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En effet, cette taxe est plus équitable. Certains retraités vont pouvoir, par exemple, profiter d’une exonération totale. Pour cela, leur Revenu Fiscal de Référence (RFR) doit se trouver sous un certain seuil. En outre, il existe également un taux réduit pour les seniors qui dépassent légèrement ce seuil.
Les nouveaux barèmes pour les retraités
Les barèmes s’actualisent en 2025 pour suivre l’évolution de la situation économique du pays. La progressivité du barème garantit que les prélèvements restent proportionnels aux capacités financières des retraités.
Ainsi, les retraités qui ont un RFR égal ou inférieur à 12 817 euros profitent de l’exonération. Le taux réduit, de 3,8 %, concerne ceux qui gagnent entre 12 818 et 16 755 euros.
Vient ensuite le taux médian, de 6,6 %. Ce dernier touche les RFR compris entre 16 756 et 22 041 euros. Enfin, le taux normal (8,3 %) concerne les retraités qui déclarent plus de 22 041 euros.
Pour éviter des hausses soudaines en cas de dépassement ponctuel des seuils, le gouvernement a mis en place un mécanisme de « lissage ». De ce fait, si un retraité dépasse légèrement un seuil une année donnée, le taux supérieur ne sera pas appliqué immédiatement. Comme le souligne l’Urssaf, le nouveau taux s’applique si le senior dépasse le seuil deux années à la suite.
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Un impact positif pour les seniors modestes
Pour les retraités aux revenus modestes, cette réforme représente une excellente nouvelle. L’allégement ou l’exonération de la CSG se traduira par une augmentation nette des pensions perçues chaque mois. Par exemple, un retraité bénéficiant du taux réduit verra sa pension nette augmenter d’environ 2 % par rapport au taux médian (CNRACL).
En outre, puisque l’évolution n’est effective qu’en mars, il touchera un remboursement pour les mois de janvier et février. En effet, depuis le début de l’année, il paie un pourcentage plus élevé. Or, ce dernier ne correspond pas à la réalité.
Pour ceux qui ont un RFR stable ou en baisse, la CSG va donc baisser. En revanche, pour les autres, le changement de tranche va réduire la pension de retraite. Pour rappel, la CSG prend en compte les revenus de l’année N-2 pour déterminer les taux applicables. En 2025, c’est donc l’année 2023 qui intéresse l’administration.