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Cela fait des années que les études scientifiques et les organisations environnementales alertent sur les dangers des bouteilles en plastique. Agir pour l’Environnement (en 2022), le CNRS de Toulouse (en 2025) ou encore Zéro Waste France (2023) et l’UFC-Que Choisir (2024) : les conclusions sont toujours les mêmes.
En effet, les bouteilles en plastique sont dangereuses, pour la santé des consommateurs, d’une part et pour l’environnement, d’autre part. Impossible, dès lors, pour l’Union européenne de rester impuissante face à cette situation. D’où la mise en place de nouvelles mesures qui visent les fabricants. Elles ont, évidemment, un impact sur les habitudes des consommateurs.
Agir contre les bouteilles en plastique
La pollution plastique est un fléau mondial. Chaque année, environ 8 millions de tonnes de plastique finissent dans les océans (selon Surfrider). Nous en subissons actuellement les conséquences. Outre les plages qui accueillent de plus en plus de déchets, nous ingérons des microplastiques dans notre alimentation et dans notre eau potable.
Certaines études à ce sujet apportent des résultats terrifiants. Par exemple, en 2020, Nature Food nous révélait qu’un bébé de douze mois avale chaque jour 1,5 million de microplastiques.
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Il est donc urgent de revoir la fabrication des bouteilles en plastique. L’Union européenne le sait et agit dans ce sens. Comment ? Par le biais de nouvelles mesures qui impactent directement la production.
Découvrir les nouvelles règlementations européenne
Nous vous proposons de découvrir ces règles dans l’ordre chronologique. La première d’entre elles ne concerne pas directement les bouteilles en plastique. En effet, depuis la fin de l’année 2023, l’UE interdit formellement l’ajout intentionnel de microplastiques dans certains produits (cosmétiques, détergents, produits industriels).
La deuxième mesure, vous la connaissez sans aucun doute. En effet, depuis 2024, tous les bouchons doivent être attachés aux bouteilles afin d’éviter leur dispersion dans la nature. Cette mesure limite les risques que ces bouts de plastique se retrouvent dans l’océan ou sur les plages.
La mesure la plus récente date de janvier 2025. Depuis cette date, toutes les bouteilles en plastique PET doivent contenir au moins 25 % de matière recyclée. Ce pourcentage augmentera à 30 % d’ici 2030, conformément à la directive européenne (UE) 2019/904 (DrivingEco).
Des impacts sur les fabricants et les consommateurs
Pour les fabricants de bouteilles en plastique, ces réglementations les obligent à revoir leur processus de production. Ils doivent, en outre, investir massivement dans le recyclage et l’innovation technologique. Il vaut mieux être prudent, car dans les années à venir, les règles seront sans doute encore plus strictes.
Il leur faut investir dans des équipements pour intégrer le plastique recyclé. Or, selon Agro-Media, ces transformations sont à l’origine d’investissements colossaux. Des coûts supplémentaires qui risquent d’entraîner une hausse des prix des bouteilles en plastique.
Le gouvernement espère, de cette manière, que les consommateurs se tourneront vers d’autres options. Par exemple, ils militent pour l’utilisation des gourdes réutilisables (une alternative durable) plutôt que des bouteilles en plastique jetables.
Enfin, nous nous adressons aux personnes qui utilisent à plusieurs reprises la même bouteille en plastique. C’est une mauvaise habitude, propice à la croissance de bactéries et de microbes. En outre, le plastique se dégradant avec le temps, il provoque une contamination chimique.
