Vous êtes ici :   Accueil   >   Actualités   >   Ces énormes changements qui vont toucher les automobilistes en mars

Ces énormes changements qui vont toucher les automobilistes en mars

De nombreux changements concernent les automobilistes en France depuis le mois de mars. Découvrez-les pour respecter la loi.

Montrer le sommaire Cacher le sommaire

Nous invitons les automobilistes qui nous lisent à prendre des notes. Effectivement, depuis le début du mois de mars, un certain nombre d’évolutions les concernent directement. Ces changements, qui modifient le paysage automobile, visent notamment à réduire les émissions de CO2.

Entre le durcissement du malus écologique, la mise en place de voies de covoiturage et la consultation sur la piétonisation des rues parisiennes, ces changements sont déjà à l’origine de multiples polémiques. Si certains Français soutiennent ces mesures, d’autres ne l’entendent pas de cette oreille.

Durcissement du malus écologique

Les automobilistes subissent de plein fouet ce durcissement. En effet, depuis le 1ᵉʳ mars, le malus écologique est plus strict que jamais. Pour rappel, il s’agit d’une taxe qui s’applique lors de l’immatriculation des véhicules neufs qui polluent le plus. Or, dans le cadre de la loi de finances pour 2025, le gouvernement a revu cette taxe à la hausse.

Ainsi, comme le souligne Service-Publics.fr, le montant maximal du malus passe de 60 000 à 70 000 euros. Le seuil le plus haut concerne les automobilistes qui émettent au moins 193 g de CO2/km. Le seuil minimal, de son côté, baisse. En effet, les conducteurs doivent payer la taxe s’ils consomment plus de 113 g de CO2/km (contre 118 g auparavant). 

À voir Automobilistes : une nouvelle signalisation débarque sur les routes, les amendes vont pleuvoir

Nos confrères de l’Argus nous donnent un exemple concret pour bien comprendre. Avec cette réforme, un automobiliste qui émet 162 g de CO2/km verra son malus passer de 4 818 euros en 2024 à 6 637 euros en 2025. Et cela concerne un grand nombre de conducteurs. En effet, selon Dataneo, ce durcissement vise 66 % des voitures neuves mises en circulation en 2025.

Des voies réservées pour certains automobilistes

Outre le malus écologique, d’autres nouveautés permettent de réduire la pollution atmosphérique causée par les automobilistes. Depuis le 3 mars 2025, les conducteurs notent l’apparition de voies spéciales sur certains axes majeurs (comme le périphérique parisien, l’A13 et l’A1).

Plusieurs automobilistes ne peuvent plus emprunter légalement tout au long de la journée la voie la plus à gauche. Pour respecter la loi, il faut que deux personnes, au moins, se trouvent à bord du véhicule. 

Sinon, seuls les transports publics collectifs, les taxis, les deux-roues (en interfile) et les véhicules d’urgence peuvent l’emprunter légalement. Ces voies sont actives du lundi au vendredi, entre 7 h et 10 h 30 et 16 h et 20 h.

Quant aux automobilistes qui ne respectent pas les règles, ils ne risquent rien pour le moment. En effet, la période de pédagogie, sans sanction, se poursuit jusqu’au 1ᵉʳ mai 2025. Mais après cette date, comme le souligne Le Parisien, les contrevenants risqueront une amende de 135 euros.

À voir Automobilistes : attention à cette nouvelle attestation obligatoire, l’amende est de 135 € en cas d’oubli

La capitale est-elle sur le point de changer ? 

Les automobilistes qui ont l’habitude de rouler à Paris seront d’accord pour dire que la municipalité ne fait pas des voitures ses meilleures amies. Or, ce n’est aucunement sur le point de changer.

En effet, le 23 mars prochain, les habitants parisiens auront l’opportunité de voter sur un projet ambitieux visant à piétonniser et végétaliser environ 500 nouvelles rues de la capitale. 

Comme pour les précédents changements, l’objectif de cette piétonisation est de réduire la pollution atmosphérique. En outre, la mairie souhaite améliorer le cadre de vie urbain et encourager les mobilités douces. 

Vous aimez ? Partagez !