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Le mois de mars commence et apporte avec lui des changements que les automobilistes doivent connaître. Ces derniers incluent, entre autres, un durcissement fiscal et de nouvelles réglementations sur les routes.
Le but de ces règles, dans leur globalité, est d’encourager la transition écologique. Mais cela passe par une modification des habitudes des usagers. Et gare à ceux qui refusent ces évolutions. Ils risquent de se retrouver en infraction. Dès lors, ils n’auront pas d’autres choix que d’assumer les sanctions.
Automobilistes : le malus écologique se durcit
Le malus écologique existe pour réduire les émissions de CO₂. Ce dispositif existe en France depuis janvier 2008, après son intégration dans la Grenelle de l’Environnement en octobre 2007. À l’origine, il concernait les véhicules qui émettaient plus de 130 g/km de CO₂.
Les règles se durcissent pour les automobilistes dès le premier jour du mois de janvier. En effet, le seuil d’émission qui déclenche la taxe est plus bas. Alors qu’il était de 118 g/km (depuis janvier 2024), le seuil est aujourd’hui de 113 g/km. Pour les automobilistes, cela n’est pas sans conséquence. Cet abaissement du seuil concerne 66 % des véhicules, contre 53 % l’année dernière.
Le montant du malus commence à 50 € pour les véhicules qui émettent 113 g/km et augmente progressivement avec chaque gramme supplémentaire. En outre, un changement de taille concerne les voitures les plus polluantes (plus de 192 g/km). En effet, elles se soumettent à un plafond maximal de 70 000 €, contre 60 000 € auparavant.
Une nouvelle voie pour certains automobilistes
À Paris, une nouvelle mesure entre en vigueur dès le 3 mars : la création d’une voie spéciale pour le covoiturage sur le périphérique. Ainsi, seuls certains automobilistes pourraient emprunter la voie la plus à gauche. Outre les véhicules qui transportent plus de deux passagers, les bus, les taxis et les véhicules d’urgence pourront y circuler librement.
En revanche, les automobilistes qui n’entrent pas dans les critères pourront, selon le moment de la journée, emprunter cette voie légalement. En effet, cette voie spéciale sera en place durant les périodes de fortes affluences.
Ainsi, tout le monde pourra rouler sur la voie à gauche en dehors des tranches horaires suivantes : de 7 h à 10 h 30 et de 16 h à 20 h (du lundi au vendredi). Les automobilistes qui ne respectent pas ces règles ne risqueront pas, pour le moment, une amende. La phase pédagogique commence le 3 mars et se poursuivra jusqu’au mois de mai.
Mais attention, dès le 1ᵉʳ mai, les automobilistes risqueront une amende de 135 € s’ils ne respectent pas les règles.
Carte grise : un prix qui augmente
Enfin, plusieurs régions françaises ajustent leurs tarifs pour la carte grise dès ce mois de mars. Parmi elles, les Hauts-de-France voient leur prix passer à 42 € par cheval fiscal, contre 36,20 € auparavant. Bien que cette augmentation reste relative par rapport à d’autres régions comme la Bretagne (60 €), elle est le reflet d’une tendance générale à la hausse des coûts administratifs.
Ces changements s’ajoutent aux augmentations déjà appliquées dans d’autres régions depuis janvier et février.
Pour les automobilistes, c’est une évolution désagréable, évidemment. En effet, depuis le début de l’année, ils doivent déjà affronter la hausse des péages pour les autoroutes. En outre, le prix des carburants représente toujours un puits financier pour eux.