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Automobilistes : mauvaise nouvelle, la nouvelle liste des villes où la vignette Crit’Air sera obligatoire en 2026

Les automobilistes qui ne sont pas encore concernés par les ZFE le seront peut-être bientôt. Découvrez les évolutions à venir.

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Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) chamboulent la vie des automobilistes depuis des années. Si l’idée trouve ses racines en 2010 (loi Grenelle 2), c’est à partir de 2019 que la loi d’orientation des mobilités (LOM) oblige leur création dans toutes les métropoles où les normes de qualité de l’air sont régulièrement dépassées.

Avec les années, les automobilistes assistent aux durcissements des règles. Les véhicules qui polluent le plus ne peuvent pas circuler dans les ZFE. Or, les interdictions évoluent et englobent de plus en plus de voitures. Pour ne pas risquer de recevoir une amende, les conducteurs doivent afficher sur leur pare-brise la fameuse vignette Crit’Air

Vignette Crit’Air : Pourquoi ? Pour qui ?

La vignette Crit’Air (ou certificat qualité de l’air) est un autocollant à apposer sur le pare-brise des véhicules. Elle donne une note aux véhicules que conduisent les automobilistes. La meilleure note est le 0, pour les voitures électriques ou hydrogènes. Autrement dit, les véhicules qui polluent le moins.

En revanche, les plus polluants reçoivent la plus mauvaise note, Crit’Air 5. Cette note concerne les véhicules diesel les plus anciens. Elle dépend du niveau d’émissions polluantes. Quant aux véhicules immatriculés avant 1997, ils ne peuvent pas obtenir de vignette. De ce fait, les ZFE les excluent automatiquement

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Pour circuler légalement dans une ZFE, les automobilistes doivent obligatoirement avoir une vignette conforme. Le gouvernement, via ce dispositif, vise à réduire la pollution atmosphérique. Cette dernière représente un véritable enjeu de santé publique.

En effet, selon le ministère de la Transition écologique, environ 40 000 décès prématurés par an sont la conséquence de la pollution atmosphérique en France.

Des règles qui durcissent pour les automobilistes

Cette année, les règles évoluent pour les ZFE. Plusieurs villes françaises assurent ces changements depuis le début de l’année, et d’autres préparent les évolutions pour les mois à venir. À l’heure où nous écrivons ces lignes, 25 agglomérations françaises appliquent des restrictions.

Parmi elles figurent Paris, Lyon, Marseille, Toulouse et Strasbourg. À partir de 2026, plusieurs nouvelles villes rejoindront cette liste. Selon nos confrères d’Auto Plus, plusieurs changements attendent les automobilistes.

Par exemple, Mulhouse accueillera sa première ZFE à la fin de l’année 2025. Pour Perpignan, la ZFE arrivera début 2026. Quant à Avignon, c’est durant l’été 2025 que la ville commencera à faire la chasse aux automobilistes les plus polluants.

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Ces nouvelles restrictions s’ajoutent aux mesures déjà en vigueur dans des métropoles comme Bordeaux ou Lille. En outre, certaines villes pourraient durcir leurs règles existantes. Par exemple, Lyon prévoit d’interdire les Crit’Air 3 dès fin 2026 (source : Lyon Métropole CCI).

Une mesure qui agace les automobilistes

Vous vous en doutez, ces mesures n’enchantent pas les automobilistes. Ceux qui ont la chance de conduire un véhicule électrique sont tranquilles. Mais ce n’est pas le cas des autres. Or, ils n’ont pas forcément les moyens de se payer une voiture qui pollue moins. Et qui, alors, obtient une meilleure note.

C’est la triste réalité. Les ménages modestes qui ont des véhicules anciens se retrouvent souvent exclus de ces zones sans avoir les moyens financiers d’investir dans un véhicule neuf ou électrique. Selon Les Numériques, près de 40 % des foyers français possèdent encore un véhicule classé Crit’Air 4 ou pire.

Pour autant, les ZFE restent très utiles pour réduire la pollution atmosphérique. Par exemple, d’après reporterre.net, à Paris comme à Lyon, ces zones contribuent à une baisse notable des émissions d’oxyde d’azote. 

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