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Automobilistes : de 135€ jusqu’à 750 € d’amende et immobilisation du véhicule en cas de contrôle si ce document n’est plus valable

Les automobilistes peuvent facilement éviter cette amende. Rien de plus simple, ils doivent respecter la loi.

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Afin de renforcer la sécurité sur les routes, les automobilistes doivent respecter un certain nombre de règles. Ils doivent les apprendre, dans un premier temps, lors de l’examen théorique. Ensuite, l’examen pratique consiste à vérifier qu’ils savent prendre la route sans se mettre en danger ou être dangereux pour les autres.

Mais les règles de la Sécurité routière ne sont pas les seules qui permettent de diminuer le nombre d’accidents sur les routes. En effet, en plus du comportement des automobilistes, la loi encadre l’entretien des véhicules. Une voiture en bon état est moins susceptible d’être à l’origine d’un nouveau fait divers. C’est pourquoi il existe le contrôle technique.

Une obligation pour les automobilistes

Les premières règles de sécurité sur les routes remontent à 1866, peu de temps après l’apparition des premières voitures. À cette époque, c’est l’Agence des Mines qui devait vérifier les véhicules avant leur mise en circulation. 

En 1985, l’ancêtre du contrôle technique tel que nous le connaissons voit le jour. Il était obligatoire, mais uniquement pour les véhicules de plus de cinq ans lors de leur vente, afin d’assurer leur conformité aux normes de sécurité.

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Il faudra attendre 1992 pour que l’obligation de passer un contrôle technique concerne tous les automobilistes au volant d’un véhicule de moins de 3,5 tonnes. Évidemment, l’objectif principal était de réduire les accidents en lien avec des défaillances mécaniques ou techniques.

Au fil des ans, les automobilistes notent une évolution du contrôle technique. Par exemple, depuis 1999, il est enrichi d’une dimension environnementale (contrôles antipollution). En 2014, les règles s’uniformisent à l’échelle européenne afin de garantir une cohérence entre les États membres.

Un contrôle strict et nécessaire

Aujourd’hui, les automobilistes doivent effectuer le premier contrôle technique dans les six mois précédant les quatre ans d’un véhicule neuf. Ensuite, ils doivent retourner au garage tous les deux ans. Face à des défaillances, une contre-visite s’impose. 

Le contrôle technique est strict. Il sait que le diable se cache dans les détails. Cet examen minutieux couvre ainsi 136 points qu’il divise en neuf grandes catégories. Il s’attarde ainsi à l’identification du véhicule, au freinage, à la direction et à la visibilité. 

Le garagiste analyse l’éclairage, les équipements électroniques, les roues et les pneus, ou encore les nuisances environnementales. En 2025, d’après les informations de barre-transports.fr, le coût moyen pour les automobilistes est de 78 euros. En règle générale, les prix oscillent de 45 euros à 120 euros.

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Cela représente donc un coût, c’est certain. Pour autant, procrastiner et refuser de passer son contrôle technique peut coûter bien plus cher que cela. 

Des sanctions pour les automobilistes qui ne respectent pas les règles

Sachez que la pédagogie n’est pas de mise pour les automobilistes qui conduisent avec un contrôle technique obsolète. Les forces de l’ordre distribuent directement les sanctions. D’après l’article R323-1 du Code de la route, cette infraction expose le propriétaire du véhicule à une contravention de 4ᵉ classe. 

De ce fait, il peut s’attendre à recevoir une amende forfaitaire de 135 euros. En payant dans les trois jours, elle tombe à 90 euros. Cependant, la majoration peut lui faire atteindre des sommets. En effet, après 45 jours, les automobilistes doivent débourser 750 euros. 

En outre, le même article du Code de la route autorise les forces de l’ordre à immobiliser le véhicule.

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