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S’il y a bien un aliment qui met tout le monde d’accord, c’est le poulet. Outre sa saveur exquise, les consommateurs apprécient sa richesse nutritionnelle et notamment sa forte teneur en protéines. De quoi intéresser les experts de l’UFC-Que Choisir.
Loin de l’idée de remettre en question les bienfaits du poulet, l’association tient toutefois à savoir si certaines références sont meilleures que d’autres. Vous vous en doutez, c’est effectivement le cas. Faut-il alors choisir à l’aveugle son poulet ? Est-il indispensable de se tourner vers un poulet bio ? Découvrons ensemble toutes les réponses.
L’UFC-Que Choisir analyse seize poulets
Pour mener son comparatif, l’association de consommateurs teste seize filets de poulet issus de la grande distribution en s’appuyant sur plusieurs critères d’évaluation. Pour les bienfaits de l’étude, l’UFC-Que Choisir sollicite quinze dégustateurs.
Ces derniers doivent se concentrer sur trois aspects. D’abord, la couleur et l’apparence. Ensuite, l’odeur et la saveur. Et, enfin, la texture et la tendreté. En marge de ces avis, l’UFC-Que Choisir opte pour des analyses nutritionnelles, microbiologiques et histologiques (tissus biologiques).
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L’objectif de l’association est d’identifier les meilleurs poulets de la circulation. De même, l’UFC-Que Choisir n’hésite pas à mettre en avant les références qui présentent des lacunes.
Les résultats de l’étude
Le moins que nous puissions dire, c’est que l’étude est étonnante. En effet, alors que nous pensons généralement que les produits biologiques sont les meilleurs, l’UFC-Que Choisir nous donne tort.
D’après l’étude de l’association, c’est un poulet bio qui obtient la plus mauvaise note (à peine 10,2 sur 20). Il s’agit du filet de poulet fermier Carrefour Bio. Pour ne rien gâcher, il s’agit également de l’une des références les plus chères (29,30 euros le kilo).
L’étude met en évidence des déséquilibres nutritionnels et la présence de germes pathogènes potentiels (Escherichia coli, Salmonella et Campylobacter). Si vous avez l’habitude de lire nos articles, vous savez que les rappels qui ont pour origine de telles bactéries sont nombreux.
Cette étude, comme toutes les autres de l’UFC-Que Choisir, est précieuse. Elle nous montre que certaines idées reçues ne sont finalement pas valables à tous les coups. Mais alors, comment faire pour faire le meilleur choix ?
Comment bien choisir son poulet ?
Alors, que faire pour choisir le meilleur poulet ? Plusieurs aspects doivent vous intéresser pour faire votre choix. Si l’exemple du poulet bio de l’UFC-Que Choisir nous donne une mauvaise image, il faut partout plutôt se tourner vers les labels qualitatifs.
En effet, les mentions Label Rouge, fermier et bio certifié garantissent des conditions d’élevage plus strictes. Ne négligez pas l’aspect visuel. Le poulet doit présenter une couleur rosée et homogène, sans zones jaunâtres.
Vérifiez le conditionnement et notez si vous y trouvez de l’eau ou non. Un excès de liquide dans l’emballage peut effectivement indiquer une détérioration du poulet.
Les enquêtes de l’UFC-Que Choisir sont précieuses pour les consommateurs. Elles permettent de faciliter les choix qu’ils ont à faire dans les supermarchés. Bien manger devient malheureusement un véritable travail. Cela vous oblige à comparer les articles et les ingrédients pour trouver les meilleures options.
Source : UFC-Que Choisir
